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Renault Clio 1

Renault Clio 1

Dates clés

  • Commercialisation : juillet 1990 à avril 1998 - Retouches de carrosserie (à l'avant) : juillet 1994 ; restylage de carrosserie (à l'avant) : avril 1996
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En bref

Elle date, bien sûr, mais elle se trouve encore en abondance sur le marché. Dans une tranche de prix certes assez modeste, mais tout de même plutôt chère étant donné qu'elle n'est plus toute jeune. Car elle conserve une cote indéniable. Attention donc de ne pas payer trop cher un modèle qui porte encore un nom actuel mais n'est plus fabriqué depuis de nombreuses années. Et, s'il était encensé par la critique à sa sortie, il faut tout de même reconnaître qu'il a vieilli. Et que les modèles aujourd'hui proposés à la vente ne sont pas forcément de toute première fraîcheur. En revanche, par rapport à ses concurrentes de l'époque, cette Renault fait encore bonne figure.

Caradisiac a aimé

  • La compacité
  • Le confort
  • Les qualités routières
  • La simplicité mécanique

Caradisiac n'a pas aimé

  • L'équipement des versions de base
  • L'insonorisation
  • La direction non assitée sur un grand nombre de modèles

Nos versions préférées

  • 1.4 RT 5P
  • (2) 1.9 D CHIPIE 5P

Qualités et défauts

Ce qui peut vous tenter

  • La compacité : 3,71 m, cela paraît aujourd'hui très peu. Et c'est fort pratique en ville.
  • L'habitabilité : loin d'être ridicule étant données les cotes d'encombrement extérieures.
  • Le confort : tout à fait valable pour un petit modèle de cette génération. D'autant que ses concurrentes de l'époque, sans exception, sont franchement moins souples et moins tolérante qu'elle pour vos vertèbres. La sellerie est également agréable.
  • Les qualités routières : franchement louées à sa sortie, et encore d'actualité. En tout cas, pas de réaction piégeuse. Mais, bien sûr, aucune aide électronique à la conduite : ce n'était pas sorti à l'époque.
  • La conduite : aisée, avec une bonne position au volant, et des commandes bien à portée de main.
  • La finition : pas un exemple absolu, mais nettement plus soignée que sur les italiennes ou allemandes d'alors.
  • La simplicité mécanique : pas ou peu d'électronique, possibilité d'intervenir assez aisément sur la voiture.

Ce qui peut faire hésiter

  • L'équipement des versions de base : déjà jugé peu fourni à sa sortie, carrément indigent aujourd'hui. Les lacunes sont nombreuses et la présentation vraiment terne sur les versions RL et les “Chipie”.
  • L'insonorisation : ce n'est pas une voiture récente, et ça se sent sur ce chapitre, car les petites voitures ont vraiment progressé entre temps. Isolation phonique très insuffisante en diesel. Les moteurs à essence réservent des sonorités peu plaisantes à haut régime.
  • La direction : elle n'est pas assistée sur un grand nombre de modèles, notamment sur les RL et RN de début de carrière. Le volant est un peu lourd à manier à l'arrêt et à faible vitesse, surtout sur la diesel, qui est alors pénible en manœuvres (mais elle peut exister avec direction assistée).
  • Les moteurs : sans génie. Côté performances pures, hormis pour les livrées sportives, rien de bien réjouissant non plus.
  • Les rétroviseurs jusqu’en juin 1994 : ils sont trop petits, ce qui limite fortement la vision vers l’arrière.

Budget

Achat / Cote :

Fourchette de prix modeste dans l'absolu mais, compte tenu de son âge, cette génération de Clio se négocie encore cher.

Consommation :

Correcte dans l'ensemble, sauf pour les 1.7 et 1.8 à essence.

Assurance :

Prix très limités. Et pas besoin d'un contrat tout compris pour une voiture de faible valeur marchande.

Prix des pièces :

Elles sont vraiment peu chères. De plus, tout est disponible en pièces d'occasion, aussi bien en mécanique qu'en tôlerie.

Entretien :

Visites d'entretien tous les 7 500 à 15 000 km suivant les versions (et tous les ans au maximum si le kilométrage limite n'a pas été atteint). Courroie de distribution à remplacer tous les 120 000 km (dans la limite de 5 ans maximum). A noter : les moteurs des versions 1.1 et 1.2 Chipie n'ont pas de courroie de distribution à remplacer périodiquement mais une chaîne de distribution, sans entretien particulier.

Fiabilité

Description :

A juste titre, cette première génération de Clio a bénéficié à son époque d'une bonne réputation de fiabilité. Car, au contraire de nombreuses Renault précédentes, elle avait été conçu avec un réel souci de qualité et n'a jamais infligé à ses utilisateurs, dans ses différentes versions, une utilisation encombrée par de multiples incidents. Ceci étant, les exemplaires aujourd'hui proposées à la vente sont assez âgés et affichent rarement moins de 100 000 km au compteur. Il faut donc se montrer vigilant, et s'assurer du bon entretien préalable, de même que du changement de la courroie de distribution si la voiture fait l'objet de la transaction à un kilométrage proche de celui préconisé pour son remplacement.

Pannes lourdes ou immobilisantes :

  • Moteur 1.7. Sur les modèles fabriqués jusqu’en juillet 1991, à-coups croissants à l’accélération, avec une surconsommation d’essence qui peut devenir importante. Causés par la déformation de la semelle du carburateur. Exige la rectification ou, mieux, le remplacement du carburateur.
  • Moteur diesel. Sur modèles fabriqués jusqu’en juillet 1992, problème possible de culasse à partir de 130 000 km. N'a affecté qu'un nombre limité d'exemplaires.
  • Boîte de vitesses manuelle. Sur les modèles fabriqués jusqu’en juillet 1991, fragilité de la boîte de vitesses : gros problèmes possibles de pignonnerie à partir de 100 000 km, obligeant à un remplacement de boîte.
  • Boîte de vitesses manuelle. Sur les 1.7 et 1.8 fabriquées de septembre 1993 à juillet 1994, incidents de boîte de vitesses à partir de 80 000 km : la 3ème peut sauter, du jeu apparaît dans levier de vitesses, et léger bruit de boîte se manifeste (casse d’un clip de l’arbre primaire).
  • Boîte de vitesses manuelle. Sur les modèles fabriquées de juillet 1995 à janvier 1996, bruit de boîte, fuite d’huile. causé par le roulement d’arbre secondaire mal usiné.
  • Boîte de vitesses manuelle. Sur les Williams fabriquées jusqu’en juillet 1994, fragilité de la boîte de vitesses, souvent changée à partir de 80 000 km.
  • Boîte automatique. Soucis de gestion sur les 1.8 fabriquées jusqu’en juillet 1997 (sur la boîte automatique à 4 rapports) ; quelques cas de casse de boîte à partir de 80 000 km.
  • Ressorts de suspension avant. Sur quelques modèles, possible fragilité des ressorts avant : la spire supérieure peut se rompre au bout de 4-5 ans, ou plus. Le kilométrage influe peu sur le phénomène, c'est plus l'ancienneté qui génère cette rupture, qui peut se produire à partir de 35 000 km. Seule l'extrémité supérieure du ressort étant rompue, la voiture s'affaisse plus ou moins mais elle ne "tombe" pas par terre. Le phénomène a surtout été constaté sur des Twingo et n'affecte qu'un tout petit nombre de Clio.
  • Direction assistée (série ou option suivant modèles). Sur les modèles essence fabriqués jusqu’en juillet 1993 et les diesels fabriqués jusqu’en juillet 1995, risque assez fréquent de fuite de liquide sur le circuit de direction assistée.

Autres pannes ou faiblesses :

  • Moteurs à essence non catalysés. Sur ces versions (fabriqués jusqu’en décembre 1992), difficultés de redémarrage à chaud. L'adoption du catalyseur qui implique le passage à l'injection résout ces problèmes en janvier 1993.
  • Moteurs 1.2 et 1.4. Sur les modèles fabriqués jusqu’en septembre 1994, risque de fuie de liquide de refroidissement à partir de 80 000 km, surtout sur les voitures effectuant de courts trajets urbains ; dû à la corrosion des supports métalliques de durits de refroidissement.
  • Moteurs 1.2 et 1.4 catalysés. Sur les modèles fabriqués jusqu'en septembre 1993, ralenti restant trop élevé. Causé par le blocage du régulateur de ralenti.
  • Moteurs 1.2. Sur les modèles fabriqués à partir d'avril 1996 (moteur type "D"), fuite d’huile sur le joint de couvre-culasse. Survient tôt dans la vie de la voiture. A souvent été rectifié assez vite par les concessionnaires.
  • Moteurs 1.7 et 1.8. Suintement d’huile en bout d’arbre à cames à partir de 70 000 km. Sans gravité.
  • Moteur 1.8. Sur les modèles fabriqués jusqu’en juillet 1994, ralenti instable. Sur les modèles fabriqués jusqu’en octobre 94, suintement d’huile sur le joint de collecteur. Sans gravité.
  • Moteur 16 S. Sur les modèles fabriqués jusqu’en juillet 1995 et sur toutes les Williams, consommation d’huile chronique, problème possible de segmentation et/ou de culasse à partir de 80 000 km.
  • Moteur diesel. Sur les modèles fabriqués jusqu’en juillet 1992, survenance de petites accélérations spontanées. Causées par le dérèglement de la pompe d’injection, à recaler.
  • Supports moteur. Sur les modèles fabriqués jusqu’en décembre 1995, apparition de grincements sur les silentblocs moteur et claquements au démarrage à partir de 70 000 km. Surtout relevé sur la diesel.
  • Boîte de vitesses manuelle. Sur les modèles fabriqués jusqu’en juillet 1993, usure du pignon de 5ème vers 100 000 km. Génère l'apparition de bruit sur route, puis une difficulté d'enclenchement de cette vitesse.
  • Boîte de vitesses manuelle. Sur les modèles (sauf 16 S) fabriqués jusqu’en juillet 1997, suintement d’huile par l’arbre primaire (surtout sur les –productions usine jusqu’en juillet 1994). Le plus souvent sans gravité.
  • Boîte de vitesses manuelle. Sur les 1.2 et 1.4 fabriquées de janvier 1993 à juin 1994, bruit additionnel au point mort. Causé par la vibration de l’anneau de synchro de 5ème.
  • Boîte de vitesses manuelle. Sur tous modèles, suintement d’huile sur le sélecteur de vitesses et le contacteur de marche arrière. Sans gravité.
  • Batterie. Sur les 1.2 et 1.4 fabriquées jusqu’en juillet 1994 ainsi que les 1.9 D fabriqués jusqu’en juillet 1992, faiblesse de batterie, très médiocre longévité. A occasionné des remplacements prématurés.
  • Alternateur. Sur les modèles fabriqués jusqu’en juillet 1993, risque de grippage de la poulie d’entraînement d’alternateur. Interrompt le fonctionnement de l'alternateur. Attention également à l'état de la courroie d'entraînement de l'alternateur (courroie d'accessoires).
  • Train avant. Sur les modèles fabriqués jusqu’en juillet 1993, claquements sur mauvaises routes, accrus avec le kilométrage. Surtout perceptible sur les 1.7 et 1.9 D.
  • Amortisseurs avant. Faiblesse des coupelles d’amortisseurs AV à partir de 90 000 km.
  • Amortisseurs arrière. Sur les modèles fabriqués jusqu’en juillet 1995, bruit sur mauvaises routes.
  • Freins. Plaquettes de frein pas très endurantes. Sur les modèles essence fabriqués jusqu’en juillet 1994 et les diesels fabriqués jusqu’en juillet 1995, usure même très rapide des plaquettes avant, plus marquée avec les étriers de marque Bendix qu’avec ceux fournis par Girling. Surtout vrai sur les versions automatiques : plaquettes à changer au bout de 15 000 km sur les voitures roulant beaucoup en ville. En remplacement, les plaquettes sont plus résistantes depuis 1997.
  • Echappement. Sur les versions essence, faiblesse du détendeur d’échappement et résistance du catalyseur moyenne, surtout les 1.2 et 1.4 fabriquées jusqu’en juillet 1997.

Aspect extérieur :

  • Joint de pare-brise. Sur les modèles fabriqués jusqu'en juin 1997, joint de pare-brise mal fixé sur sa partie haute : il peut se gondoler et sortir de son logement. Génère des bruits d'air.
  • Portières. Sur les modèles fabriqués jusqu'en juin 1991, possible difficulté d’ouverture et de fermeture des portières.
  • Etanchéité. Sur les modèles fabriqués jusqu'en juin 1992, entrée d’eau possible par les feux arrière
  • Feux arrière. Panne assez fréquente du feu arrière droit, dont les fils d'alimentation sont victimes de surchauffe.

Finition intérieure :

  • Tablette arrière. Sur les modèles fabriqués jusqu'en juillet 1991, fragilité du support du caoutchouc de retenue de cette tablette.
  • Jauge à carburant. Sur les modèles fabriqués jusqu'en septembre 1992, imprécision caractérisée.
  • Climatisation (option). Quelques incidents de climatisation et faible durée de vie du filtre à pollen.
  • Banquette. Sur les modèles fabriqués jusqu’en septembre 1992, grincement de la banquette.

Dysfonctionnements électroniques/fonctions à bord :

  • Verrouillage central. Quelques dysfonctionnement du plip de commande à distance avec l'âge.
  • Lève-vitres. Quelques soucis de fonctionnement apparaissent avec l'âge, mais la fréquence demeure très limitée, surtout pour un modèle de cette génération.

Rappel de rectification en concession :

  • Freins. Sur les 1.9 D fabriquées à partir d’avril 1997 (jusqu'en fin de carrière), risque d'aspiration d'huile moteur par la pompe à vide. Conséquences sérieuses : assistance de freinage inhibée, une pédale quasi-impossible à enfoncer, et puissance de ralentissement presque réduite à zéro. Accessoirement, manque de lubrification du moteur, avec un risque de casse mécanique. Rappel à partir de mars 1999 : voitures rectifiées (remplacement de la pompe à vide).

Après-Vente :

Qualité de service globale du réseau constructeur :
  • 6
  • 6
  • 6
  • 6
  • 6
Prise en charge sous garantie :
  • 6
  • 6
  • 6
  • 6
  • 6
Prise en charge hors garantie :
  • 4
  • 4
  • 4
  • 4
  • 4

Meilleures versions

En essence : 1.4 RT 5P

Version très homogène, tout à fait à l'aise en ville comme sur route. C'est le modèle du juste milieu. La puissance se voit réduite de 5 ch à partir de juillet 1997.
Commercialisation : 1990
Puissance fiscale : 6
Puissance réelle : 80/75 ch
Emission de CO2 : NC
note :
  • 8
  • 8
  • 8
  • 8
  • 8

En diesel : (2) 1.9 D CHIPIE 5P

C'est l'unique version diesel de cette génération. Sans turbo, mais avec un moteur d'une cylindrée confortable pour permettre d'affronter la charge ou les cotes montagneuses. Cependant, aucun brio mécanique à attendre. Sa cote demeure bien haute.
Commercialisation : 1994
Puissance fiscale : 6
Puissance réelle : 65 ch
Emission de CO2 : NC
note :
  • 4
  • 4
  • 4
  • 4
  • 4

Mots clés :

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