Les trois derniers pilotes du réputé RDD ont donc été choisis aujourd'hui. Une filière dont la raison d'être et de détecter les jeunes talents qui seront les champions de demain, pour mieux leur donner les moyens de leur éclosion. Et pour en être, il faut avoir démontré son savoir faire, être sportivement irréprochable pour toucher à cette consécration.
Sans doute, mais pas seulement. Voici un nouveau pavé dans la marre du paddock après les interrogations sur la bonne marche d'un sport-automobile cible de choix d'une conjoncture économique qui veut laver plus blanc pour reconstituer son bas de laine. Et justement, l'heureux trio n'est pas dépourvu d'arguments sonnants et trébuchants à même de forcer le destin.
Charles Pic, par les subsides familiales tirées des Ciments Lafarge et autres Sociétés, s'est assuré un programme de milliers de kilomètres effectué hors des regards indiscrets pour se roder et ceci pour un budget pharaonique. Bon sang ne saurait mentir son frère ne tardera pas à se faire connaître très bientôt.
David Valsecchi est le fils d'un très riche homme d'affaires italien. Deux ans en World Series plus deux ans en GP2 et, de bons résultats en fin d'année dernière, au moment où l'environnement familial s'interroge sur la poursuite de son pilote dans la filière Renault Sport, après un gros crash. Le voilà à présent totalement rassuré.
Quant à Marco Sorensen, il est aussi le représentant d'une dynastie danoise aux commandes du groupe Carnitech, Marel Food Systems. Brisons là. N'accusons personne d'être né avant ses parents, ne faisons pas de mauvais procès social et rassurons nous en nous disant que les gens du RDD ont décidément de la chance. En oubliant qu'ils ont viré un certain Robert Kubica, au moment où il s'est retrouvé sans le sou. Ceci dit, il serait injuste de jeter la pierre au seul RDD. Chez Red Bull, on prend la même pente. Demandez à Dillman, Albuquerque ou encore Ammermuller pour voir.
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