En 1973, Nissan s'appelait Datsun. La Sunny existait déjà, et s'exportait sous les noms de 120Y ou B-210 selon les marchés. A cette époque bénie, c'était encore une propulsion et son moteur, petit mais vif, d'une fiabilité à toute épreuve et associé à un poids réduit, en faisait une monture de choix pour les amateurs de conduite sur circuit avec des budgets restreints. Bien sûr, le Japon étant déjà à ce moment ce qu'il est aujourd'hui, les pièces performance étaient déjà légion, jusqu'à en faire de véritables voitures de courses participant en catégorie Touring Sedan, où elles retrouvaient les Toyota Starlet, leurs ennemies jurées.
C'est précisément une vétéran de la compétition que vous avez ce matin sous les yeux alors qu'elle refait connaissance la piste de Tsukuba. Sous le capot, on retrouve le A12 développant 69ch à sa sortie des usines. Mais une fois flanqué d'une culasse et de pistons forgés Tomei portant la cylindrée de 1,2l à 1,3l, ainsi que de deux carburateurs double corps, il atteint 170ch à 8500 tr/min ! Cependant, une fois de plus, les chiffres ne disent pas tout : prenez le temps d'apprécier l'absence totale d'inertie de ce petit bouilleur bien énervé, ce qui, avec un poids total de seulement 700kg et un train arrière rigide avec ressorts à lame, explique à la fois ses performances et les corrections incessantes du pilote pour en garder le contrôle malgré les pneus slick. Et quel bruit envoutant (de 2min50 à 4min05 si vous souhaitez éviter le tour du propriétaire en japonais) !
Réveil Auto : Datsun Sunny A12 Tomei, petit mais costaud (et bruyant)
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