Le paradoxe de la 500 est qu'elle s'est vendue de mieux en mieux à mesure que les années passaient. Lancée en 2007, l'interprétation moderne de la 500 a eu sa meilleure année commerciale en... 2014. La preuve, donc, que la recette fonctionne pour Fiat qui, devant ce constat, n'allait certainement pas prendre de risque pour cette « nouvelle » génération.
Si j'ai employé les guillemets ici, ce n'est pas par hasard puisque le renouvellement de la 500 est vraiment compliqué à repérer. Esthétiquement, mis à part une face avant à peine remaniée avec une nouvelle barre de calandre, des jantes au dessin repensé et un intérieur qui est tout juste modifié, c'est le calme plat. La 500 reste donc fidèle à elle-même, et c'est le cas également sous le capot où les motorisations sont conservées, que ce soit en essence ou en diesel (la 500 restant l'une des dernières mini-citadines à proposer le diesel). Le bicylindres reste donc au programme aux côtés du plus traditionnel quatre cylindres 1.2.
Côté tarifs, là encore, la donne ne change pas. La 500 reste chère, notamment vis-à-vis de ses concurrentes françaises, mais le chic n'a apparemment pas de prix, et vu les ventes en constante augmentation, le constructeur italien serait presque bête de se priver d'une grille tarifaire plus garnie que celles des opposantes.
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