Récente de conception, et produit d'un groupe qui accorde une importance toute particulière à la sécurité, la Leòn bénéficie de la panoplie sécuritaire complète. Airbags frontaux et latéraux répondent à l'appel, tout comme l'ABS avec répartiteur et assistance au freinage d'urgence. Le tout, agrémenté de l'antipatinage et/ou du contrôle électronique de trajectoire ESP, selon les puissances des motorisations.
Au chapitre des performances, le petit 1,4 litre essence 16 soupapes de 75 ch et le 1.9 SDI (68 ch), un diesel à injection directe mais privé de turbo assurent le "service minimum". Si ces blocs permettent de se déplacer au moindre coût, leurs performances sont en totale inadéquation avec la personnalité par ailleurs sportive de la Leòn.
En essence, le 1,6 litre à 8 soupapes (101 ch) puis à 16 soupapes (105 ch) remplit honorablement son office, même s'il ne faut pas en attendre un caractère marqué. Une remarque qui vaut aussi pour le 1,8 litre atmosphérique de 125 ch, performant mais peu prodigue en sensations. Les choses changent radicalement avec le même bloc 1,8 litre 20 soupapes lorsqu'il bénéficie du renfort d'un turbo. Revendiquant alors 180 ch et misant sur un couple généreux et obtenu très tôt dans les tours, il procure des performances de très haut niveau, à tel point que la transmission intégrale permanente optionnelle n'est pas nécessairement superflue ! Le système 4 roues motrices Haldex, pendant du 4Motion de chez Volkswagen, équipe de série la version Cupra V6, mue par un six-cylindres 2,8 litres de 204 ch. Comme pour le 1.8T 180 ch, les performances "décoiffent", mais la consommation est en rapport… Pour les amateurs de sensations (très) fortes et de sportivité sans concession, la récente CupraR sera un régal. Elle accueille dans ses entrailles le 1,8 litre 20 soupapes Turbo, dont la puissance est portée à 210 ch, ce qui lui permet d'offrir des performances encore plus élevées que la Cupra V6, en conservant les valeurs de consommation de la 1.8T 180 ch. Et, juste pour en ajouter au piquant, elle n'a pas droit à la transmission intégrale, nécessitant de fait un coup de volant affûté si l'on veut en tirer toute la quintessence.
Du côté des diesel, et passant sous silence le 1.9 SDI résolument sous-dimensionné, la Leòn reprend des mécaniques TDI (turbo-diesel à injection directe) qui ont activement contribué au succès de ses cousines Volkswagen Golf et Audi A3. En bas de la hiérarchie TDI, l'offre débute avec l'archi-connu 1.9 TDI dans sa configuration initiale à 90 ch. Une mécanique qui fait appel à des solutions aujourd'hui très classiques, voire dépassées (injection directe classique, à pompe séparée), mais qui assure des performances honorables et un agrément de conduite réel, tout en faisant preuve d'une appréciable sobriété. Pour des valeurs de consommation en très légère baisse, le même bloc porté à 110 ch procure des performances en hausse sensible et saura parfaitement satisfaire les "gros rouleurs" qui empruntent fréquemment l'autoroute ou nécessitent des reprises plus efficaces. Enfin, tout en haut de l'échelle, la Leòn confirme sa sportivité en se dotant du 1.9 TDI de dernière génération, à injecteurs-pompes, dans sa déclinaison à 150 ch. C'est le seul diesel qui peut être accouplé à la transmission intégrale permanente, ce qui n'est pas inepte, tant la fougue du moteur est conséquente. Un peu brutal à l'entrée en action du turbo, ce moteur est à déconseiller à ceux qui pratiquent principalement la ville, mais ravira ceux qui recherchent des performances élevées et un caractère trempé, sans pour autant accepter de se ruiner à la pompe !
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