Le cannabis au volant, ce n'est plus un accident. Et ça peut en causer beaucoup et des plus dramatiques. Les pouvoirs publics commencent à être sensibilisés sur le sujet. Entre ceux qui roulent avec l'aide de la cocaïne pour tenir la distance et d'autres qui consomment d'autres substances par ailleurs facilement accessibles en toute circonstance, il y a là un phénomène qu'il faut éradiquer. Or, les procédures actuelles calibrées pour les exceptions ne collent plus à la réalité quotidienne.


Le délégué interministériel à la sécurité routière Jean-Robert Lopez annonce donc que des tests salivaires de détection de drogue vont prochainement être expérimentés sur les conducteurs automobiles dans plusieurs départements. Il s'agira d'un deuxième test salivaire qui évitera de solliciter le milieu hospitalier pour une analyse sanguine. Ce sont les forces de l'ordre qui feront un deuxième prélèvement salivaire au moyen d'un petit bâtonnet.


"Cela devrait nous permettre de pratiquer davantage de dépistages sur le bord de la route", a précisé Jean-Robert Lopez qui avoue néanmoins qu'il faudra toujours passer par la case laboratoire pour confirmer d'une façon incontestable la prise d'une substance illicite. Certes, mais on économise un peu de temps et d'argent. C'est toujours ça. On rappellera que dans 4% des cas d'accidents, l'usage de stupéfiants est le facteur principal.