« Construire des parkings à l’entrée des grandes villes » et « la gratuité des transports en commun en centre-ville ». Les deux suggestions les plus récurrentes ont un objectif commun : réduire le nombre de véhicules au cœur de la ville, à la fois pour des raisons écologiques, pratiques et de sécurité. Les travailleurs vivant de plus en plus en banlieue, la voiture reste le moyen de transport le plus pratique pour rejoindre la ville mais la circulation à l’intérieur ne paraît plus la solution adaptée. L’idée d’instaurer des parking-relais à l’entrée de la ville existe déjà dans certaines communes limitrophes de Paris et dans quelques villes de province (Amiens, Strasbourg, Le Mans…). Idem pour la gratuité des transports en commun en centre-ville : Compiègnes a mis en place cette mesure en 1975, de même que Vitré ou Châteauroux depuis une huitaine d’années.
La troisième mesure évoquée par l’étude est l’encouragement du covoiturage des salariés dans les entreprises. Viennent ensuite la mise en place des transports « sur demande » en zone rurale et l’idée de faire rouler les camions poubelles à l’huile végétale !
Même si les Français sont demandeurs d’une ville plus verte et plus saine, l’étude a noté une contradiction : les Français veulent respirer correctement en ville tout en circulant librement avec leur véhicule. « Il y a une contradiction, mais l’attente collective est plus forte que la contrainte individuelle ». Eh oui, il faut bien faire quelques efforts et des concessions pour notre environnement !
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