Le pilote Citroën, qui court toujours après sa première victoire en Championnat du Monde, a tous les atouts de son côté pour s’imposer en Espagne.
Dani Sordo (Citroën C4 WRC), excellent sur asphalte et qui rêve de s’imposer sur son sol national, sait qu’il a cette année une occasion en or. Pilote de la meilleure voiture du plateau, il peut bénéficier des qualités de la C4 WRC sur asphalte, tout en étant délesté de toute pression. En effet, le week-end prochain, Dani Sordo n’aura ni à assurer le titre des constructeurs pour Citroën, ni protéger Sébastien Loeb pour celui des pilotes, les deux couronnes étant déjà assurées. « Logiquement, c’est pour Dani. Il n’y aura pas de consignes puisque tout est réglé », confie Olivier Quesnel à RMC.
En outre, le Rallye d’Espagne propose, cette année, un parcours mixte entre terre et asphalte qui devrait aider Dani Sordo à tirer son épingle du jeu. Avant l’asphalte du samedi, les concurrents devront parcourir des spéciales sur terre le vendredi. « Selon moi, Dani Sordo aura une position idéale. Cinquième sur la route, il bénéficiera d’une trajectoire bien balayée, confirme Sébastien Loeb. Il peut terminer la journée en tête avec vingt ou trente secondes d’avance. Et pour reprendre un tel écart à Dani sur l’asphalte, il faudra rouler très vite ! »
Invaincu sur asphalte depuis 2005, le Français pourrait donc être placé dans une situation délicate face à son équipier et rival. Ce dernier, placé comme favori de l'épreuve, ressent déjà la pression de l’événement. « J’espère beaucoup de cette épreuve et je sens que les gens espèrent aussi beaucoup de moi ! J’ai un peu la pression, mais c’est positif et finalement plus relax qu’en France, où je devais absolument marquer les points permettant à Citroën de remporter le titre "Constructeurs". L’envie de remporter ma première victoire mondiale est bien là, mais c’est loin d’être gagné ! »
Si Sébastien Loeb est toujours le meilleur sur asphalte, il pourrait accuser un retard important sur Dani Sordo avant de parcourir les premières spéciales bitumées. Pour Olivier Quesnel, l’Espagnol doit désormais assumer cet avantage théorique. « J’espère qu’il ne va pas craquer. Il ne pourra pas se cacher derrière d’éventuelles consignes », prévient le directeur de Citroën Racing.
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