2008 sera l'année du grand écart pour Subaru aussi bien en France qu'en Europe. Le programme des réjouissances frappées des 6 étoiles de la constellation des Pleiades débute à la fin de ce mois. L'objet de toutes les attentes des fans déboulera dans l'hexagone fin février, début mars : la Subaru Impreza STI amènera ses 300 ch et ses 45.000 euros (ou 45.900 pour la Club) sur les étals de la marque.
Les dernières spécifications portées à notre connaissance sont les suivantes et confirment plus ou moins celles de Patrick Garcia en décembre :
STI
Le flat four 2.5 l développera 300 ch et 397 Nm de couple. La version 2007 offrait 280 ch et 392 Nm. La consommation en mode Mixte est certifiée à 10.3 l aux 100km contre 10.9 l pour l'ancienne. En plus de ça, le 0 à 100 km/h s'améliore de 2 dixièmes de secondes (5.2 s contre 5.4 s pour le modèle 2007). Mais en ces temps de bonus-malus écolo, l'information la plus importante tient dans un chiffre : 243 gr/km en rejet de CO2.
La Subaru Impreza STI évite donc le seuil fatidique des 2600 euros de malus, malgré des performances de premier ordre. Pour apprécier l'effort et comprendre que la WRX Anniversary 70 ch moins puissante n'était pas vraiment étudiée pour notre marché, sachez que le taux d'emission de CO2 de cette dernière est de 246 gr/km. La STI 2007 rendait une copie de 253 gr/km.
Ce gain en consommation est essentiellement du au SI Drive à 3 modes.
- le premier mode "Intelligent" est directement responsable de ces bons chiffres puisqu'il privilégie un fonctionnement économique du flat four.
- Le mode 'Sport' puis le troisième mode 'Sport Sharp' aiguisent progressivement les réactions moteur jusqu'à en faire une arme pour la piste.
Autre molette de réglage : le DCCD qui gère la répartition de la puissance aux 4 roues.
Une position 'Manuel' permet de régler la répartition de couple entre avant et arrière jusqu'au blocage de différentiel.
La position Auto comporte 3 sous-modes : Normal ofrant un réglage standard plutôt neutre, '+' privilégiant la motricité et enfin '-' qui optimise l'agilité.
Dernier joujou électronique, le VDC qui intégre un antipatinage et un contrôle de trajectoire. Là aussi, 3 positions possibles :
Par défaut, le VDC est activé et régule donc le patinage et les écarts de conduite en jouant et sur les freins et sur le moteur.
Il est ensuite possible de désactiver le contrôle de trajectoire en gardant l'antipatinage puis enfin de tout débrancher. L'ABS est conservé dans tous les cas.
Premiers essais bientôt.
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