Comme promis, le club gaulois qui, depuis onze années, truste le podium de son championnat national du ballon rond, a dévoilé ses plans pour une Superleague Formula sur la plus belle avenue du Monde. Lyon rejoint ainsi le concert mécanique qui a déjà fait succomber pas moins de dix huit autres clubs de renommée internationale. La catégorie qui aligne une monoplace dotée d'un V12 de 750 ch et qui offre une option « Push to Pass » à ses pilotes, gagne donc petit à petit son pari relevé il y a six ans, en présentant une seconde saison de belle allure. Et ce malgré une ambiance économique pour le moins morose.
De cette conjoncture, le boss de l'O.L, Jean Michel Aulas en a parlé, confrontant au pessimisme et à la frilosité actuels, la synergie, l'imagination et la créativité, carburant de l'ambition, du risque et au final de la réussite. Les univers se rapprochent et conjuguent leurs efforts pour se créer de nouvelles opportunités, chercher un nouveau public, voilà l'ambition bien comprise de cette Superleague Formula qualifiée d'investissement et d'aventure gagnante.
Par le biais de cet engagement de l'Olympique Lyonnais, Magny-Cours apparaît au calendrier de la discipline, ce qui est somme toute logique puisqu'à bien y regarder, le site nivernais est bel et bien le premier stade de France avec ses 98 000 places assises ! Il ouvrira même les hostilités des six rounds prévus, dès le 27 juin, de quoi d'ores et déjà mettre la pression à Nelson Panciatici et à un team Epsilon, depuis cet après-midi adoubé parmi les Gones.
Des qualifications placées sous le sceau des quarts, demi et une finale, connus des stades, deux courses, dont l'une à grille inversée, et une troisième opposant les deux vainqueurs respectifs pour le gain du week-end, le spectacle s'annonce haut en couleurs sur le tracé tricolore. N'oublier pas d'y amener vos cornes de brume !
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