Nos personnages politiques ne savent plus quoi faire pour annihiler la part importante du moteur diesel dans les ventes de véhicules neufs. La dernière trouvaille nous venait des Verts qui souhaitaient, via une proposition de loi, limiter l'achat d'autos neuves en diesel via une taxe rajoutée sur le prix du véhicule. Celle-ci serait de 500 euros la première année d'instauration du dispositif puis augmentée chaque année de 10 % afin de décourager ceux qui n'auraient finalement pas vraiment besoin du moteur diesel.
Malheureusement pour Les Verts, la loi a de fortes chances de ne pas passer. La commission du Développement durable et de l'aménagement du territoire s'oppose à cette idée. Elle met notamment en avant les côtés négatifs engendrés par une telle taxe, comme l'impact sur une industrie automobile encore fragile, un coût supplémentaire pour les ménages. Ce serait par ailleurs une loi quelque peu injuste étant donné que l'injection directe, également largement présente sur les essence aujourd'hui, engendre des particules fines.
La commission préconise de revoir la problématique du diesel plus en « profondeur », tant au point de vue social et politique. Le but n'est finalement pas d'empêcher les clients d'acheter des diesels qui vont répondre à Euro 6 et qui seront plus propres, mais plutôt de supprimer tous les vieux diesels du parc automobile. Le problème n'est pas de convaincre ces propriétaires d'anciens diesels, mais plutôt que ceux-ci aient les moyens de le faire. Et là, c'est une tout autre histoire...
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