En jeu, l’application d’un projet de retour aux 39 heures payées 37. Soumis à la consultation des salariés, il a d’abord semblé recevoir le quitus des salariés ce qui a conduit à la rédaction d’un projet. Mais deux syndicats (CFDT et CGT) sur quatre, représentant 53% des salariés, avaient refusé de le signer, rendant la démarche caduque.
Depuis, c’est la guerre des nerfs. La direction est accusée de mettre la pression sur les salariés en agitant le spectre d’un rigoureux plan social. "Il y en a marre des menaces. On a fait des contre-propositions pour tenter de renouer le dialogue social, mais on ne nous a pas laissé négocier" ont déclaré les opposants qui s’étonnent aussi d’un gouvernement proche des théories de la direction.
C’est donc comme une odeur de poudre qui émane des chaines de production de Smart à Hambach. Quelque 100.000 véhicules biplaces sortent de cette usine qui fait aussi vivre 1.200 salariés prestataires de la marque.
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