Test Drive Ferrari Legends : le test

Quoi quinze circuits seulement ont hurlé les sites de jeux vidéo classique ? Oui, mais avec des variations de tracé qui dépendent de l'époque et ça un amateur auto y sera sensible (liste complète en fin d'article). Courir sur le vieux circuit de Rouen, l'ancien tracé de Spa ou encore le tracé de Monza ou de Silverstone dans les années 50 est possible avec ce jeu, pas courant n'est ce pas ?

Dompter tout le troupeau à travers les âges

Ce nouvel épisode de Test Drive nous la joue à à mi chemin entre l'arcade et la simulation. Le curseur a été placé entre arcade accessible quand vous laissez les aides actives jusqu'à un petit niveau de « simulation pour console » tout en restant plus aisé que les Forza Motorsport & consort.

Le mode histoire vous amène à vivre la vie d'un pilote d'essai de Ferrari durant trois ères, de 1947 jusqu'aux courses contemporaines. L'habillage graphique vous fait rentrer dans chaque course avec un aspect visuel qui rappelle l'époque, allant jusqu'à afficher une image sépia à fort grain les premières secondes des courses anciennes, avant de fondre tout doucement vers les couleurs du monde réel. Très charmant et toujours agréable même passé l'étonnement du début.

Oui, même les modèles pour poseur ont droit à leur tour de piste, pour le meilleur et pour de rire.

Que l'on soit clair, Test Drive Ferrari Legends n'est pas une simulation pure et dure. Retirer les aides, pousser la difficulté des adversaires au maximum rendra le jeu difficile mais pas parce que ce dernier devient réaliste, juste parce que la difficulté augmente. Les conditions de réussite de chaque épreuve de votre carrière se corsent, les concurrents n'hésitent plus à vous pousser dehors et enfin votre rival devant vous à qui vous avez pourtant pris 5m dans le virage, qui a la même auto que vous et dont vous prenez l'aspiration se retrouve à vous distancer une ligne droit parce qu'il le vaut bien ?! Non, définitivement pas une simulation pure et dure.

D'ailleurs pendant que l'on parle d'Intelligence Artificielle, cette dernière est parfois agaçante de naïveté, lui faire une simple queue de poisson (sans la toucher) en mode de difficulté max peut suffire à la surprendre et à lui faire effectuer une manœuvre qui la mène dans une posture fâcheuse hors piste. Pour autant elle est capable, sur des autos instable, de tenir sans problème un choc sur le train arrière en pleine courbe rapide. Ou pas, ça dépend du moment. Elle n'est pas pénible à l'extrême mais elle se révèle un peu bête et inutilement agressive par moment à la limite du suicidaire si le jeu tenait compte des dégâts ce qui n'est pas le cas.

Heureusement la majeure partie du temps elle joue son rôle et couplé à une conduite suffisamment dure à la limite mais suffisamment accessible pour ne pas frustrer le pilote lambda, on se surprend à en faire une petite partie, puis une autre et encore une autre. Comme les défis sont plutôt courts (tenir sa position 3 tours, faire des essais de deux tours, etc) et ne s'allongent pas excessivement quand on avance dans le jeu, il n'est pas nécessaire de se plonger des heures durant pour s'amuser avec Test Drive Ferrari.

Les autos ont vraiment leur particularité, les cockpits ont du charme, les effets de vitesse un peu caricaturaux quand on s'y attarde vous font plonger dans la partie quand on les laisse en périphérie de la vision et bonne surprise finale, les bruitages vont du moyen à l'excellent. Freinages, pneus et informations radio sont dans la moyenne quand un soin tout particulier et réussi a été apporté aux sons de moteur, passage de rapport, bruits de transmission. Un vrai plaisir auditif, on monte vite le volume même avec les F1 !

Conclusion

Ce n'est pas la simulation de l'année mais un bon cocktail accessible et enivrant pour les pilotes. Ce n'est pas un jeu à la durée de vie infinie comme Forza ou Gran Turismo mais le mécanisme narratif, les défis courts et l'évolution dans le temps de vos montures et des pistes le rendent attachant et donnent envie de relever tous les défis disponibles et il y a en a pour quelque temps pour tout avoir en Or. Doté d'une réalisation sympa et d'une bande sonore qui vous fera allumer sans faute la chaîne hifi à chaque partie.

Vous aimez les Ferrari, vous voulez un bon petit jeu qui vous challenge, vous mène de petits défis en petits défis et vous permet de conduire des légendes ? Vous avez le titre parfait sous les yeux il ne vous reste plus qu'à sortir le pad ou le volant. Cerise sur le gâteau, on peut jouer en écran divisé en deux quand un pote passe par là, un petit Nürburgring en Ferrari 125s de 1947 ? c'est parti !

Bande annonce de Test Drive Ferrari Legends :

NDR : Pas de test multijoueur ma connexion internet étant aux abonnés absents depuis quelques semaines.

Liste des véhicules, catégorie du véhicule entre parenthèse :

Ferrari 125 S (Sport) 1947

Ferrari 125 S Sport (Monoplace) 1947

Ferrari 166 Inter (GT) 1948

Ferrari 212 Export Spider Vignale (Sport) 1951

Ferrari 250 California (GT) 1957

Ferrari 250 Testa Rossa (Sport) 1957

Ferrari 250 GTO (Sport) 1962

Ferrari 275 GTB (GT) 1964

Ferrari 312 F1-67 (Monoplace) 1967

Ferrari 330 P4 Berlinetta (Sport) 1967

Ferrari 365 GTB/4 (GT) 1968

Ferrari 365 GTS4 / GTB4 (GT) 1969

Ferrari Dino 246 GTS (GT) 1972

Ferrari 312 B3-74 (Monoplace) 1974

Ferrari 512 BB (GT) 1976

Ferrari 308 GTS (GT) 1977

Ferrari 312 T4 (Monoplace) 1979

Ferrari 126 C2 (Monoplace) 1982

Ferrari 308 GTB Quattrovalvole (GT) 1982

Ferrari 288 GTO (GT) 1984

Ferrari Testarossa (GT) 1984

Ferrari F1-87 (Monoplace) 1987

Ferrari F40 (GT) 1987

Ferrari F40 Competizione (Sport) 1989

Ferrari F1-90 (641) (Monoplace) 1990

Ferrari 512 TR (GT) 1991

Ferrari 348 Spider (GT) 1993

Ferrari F333 SP (Sport) 1994

Ferrari F355 GTS (GT) 1994

Ferrari F355 Challenge (Sport) 1995

Ferrari F355 Spider (GT) 1995

Ferrari F50 (GT) 1996

Ferrari F50 GT (Sport) 1997

Ferrari 360 Spider (GT) 2000

Ferrari 550 Barchetta Pininfarina (GT) 2000

Ferrari 575M Maranello (GT) 2002

Ferrari Enzo (GT) 2002

Ferrari Challenge Stradale (GT) 2003

Ferrari 612 Scaglietti (GT) 2004

Ferrari F430 (GT) 2004

Ferrari F430 Spider (GT) 2005

Ferrari FXX (Sport) 2005

Ferrari 248 F1 (Monoplace) 2006

Ferrari 599 GTB Fiorano (GT) 2006

Ferrari F430 Challenge (Sport) 2006

Ferrari 430 Scuderia (GT) 2007

Ferrari F2007 (Monoplace) 2007

Ferrari F2008 (Monoplace) 2008

Ferrari 458 Italia (Sport) 2009

Ferrari 150° Italia (Monoplace) 2011

Liste des circuits :

Circuit de Catalunya – Espagne GP

Circuit de Catalunya – Espagne National

Circuit de Spa Francorchamps GP (1980) – Belgique

Circuit de Spa Francorchamps GP (2004) – Belgique

Casino Riviera-Côte d’Azur – France

Côte d’Azur Monte Grande – France

Côte d’Azur Monument Loop – France

Côte d’Azur Port Boucle – France

Donington Park GP (2009) – Angleterre

Donington Park National (2009) – Angleterre

Enna Pergusa – Italie

Fiorano – Italie

Fiorano Alternate – Italie

Hockenheimring – Allemagne GP

Hockenheimring GP (1982) – Allemagne

Hockenheimring National – Allemagne

Hockenheimring Short – Allemagne

Imola (1981) – Italie

Imola (2005) – Italie

Misty Loch (fictitious)

Monza GP (1958) – Italie

Monza GP – Italie

Monza Junior – Italie

Motorsport Arena Oschersleben – Allemagne

Motorsport Arena Oschersleben B – Course-Allemagne

Mugello GP – Italie

Mugello Short – Italie

Nordschleife – Allemagne

Nordschleife Aremberg – Allemagne

Nordschleife, Karussell – Allemagne

Nordschleife Nurburg – Allemagne

Road America Circuit dummy USA

Rouen (1956) – France

Rouen – France

Silverstone GP (1959) – Angleterre

Silverstone GP (1975) – Angleterre

Silverstone GP (2009) – Angleterre

Silverstone International (2009) – Angleterre

Silverstone National (2009) – Angleterre