A l'heure où le rapport du GIEC (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat) vient d'être approuvé et rendu public, les agriculteurs Thaïlandais s'interrogent quant à leur devenir économique.
En effet, si la Thaïlande est le premier pays exportateur de riz au monde (7,5 millions de tonnes en 2005 soit à 1 à 2 % de son PIB), la culture du riz n'en est pas moins une activité polluante. Ainsi, il s'agit de la pratique de l'inondation des rizières qui est pointée du doigt. La fermentation de matières organiques est à l'origine de l'émission de gaz, tel que le méthane, puissant gaz à effet de serre.
Certes, la Thaïlande ne détient pas la palme en matière de pollution et c'est ce qu'affirme le ministre de l'agriculture Thaïlandais Adisak Sree « Les coupables principaux de l'effet de serre sont les nations industrialisées, et non pas les nations agricoles comme nous".Néanmoins, le président du GIEC, R.K Pachauri a été clair en déclarant lors du sommet, "il y a beaucoup de choses faisables sur le court terme pour limiter le réchauffement climatique, notamment l'investissement dans l'efficacité énergétique ainsi que la réforme du secteur agricole. »
Enfin, reste que 3 millions de famille de cultivateurs de riz vivent de cette activité agricole, la qualité de cette production est prisée à travers la planète.
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