Jean Todt, le président de la FIA, confirme son souhait de revoir un jour un GP de France. Selon lui, l’absence de la France au calendrier de la F1 pourrait avoir des conséquences plus importantes que prévues.
La France a vu son implication en F1 se réduire fortement ces dernières années. Le GP de France ayant disparu des calendriers depuis 2008, la seule visibilité du pays dans la discipline se trouve avec Renault F1, dont le constructeur ne possède plus que 25% de l’écurie. Si les nouveaux pilotes de la saison 2011 sont attendus impatiemment, aucun pilote Français n’a été engagé cette saison sur les grilles de départ.
Jean Todt ne peut que constater les faits et déplorer la situation, en expliquant que malgré le rôle important qu’il joue, la présence de la France en F1 n’est pas de son ressort. « J’adorerais le retour d’un GP de France mais il faudrait que la Fédération (la FFSA) se mette d’accord avec un promoteur et avec le gouvernement », a indiqué le président de la FIA pour leparisien.fr.
L’ancien directeur de la Scuderia a également précisé que les répercussions « pourraient être beaucoup plus grandes que celles qu’on peut imaginer. » Si les saisons en F1 proposent de plus en plus de courses, de plus en plus de nouveaux circuits sont créés.
La F1 et ses dirigeants se tournent vers l’Asie, où se la croissance et l’économie se développent rapidement. Bernie Ecclestone avait d’ailleurs qualifié l’Europe de « futur tiers-monde », ce qui n’augure rien de bon pour tous ceux qui attendent le retour des monoplaces dans l’Hexagone.
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