La Climax britannique interpelle pour plusieurs raisons. Pas pour sa nationalité puisque de tels engins proviennent 9 fois sur 10 d'Angleterre, mais pour sa robe et son physique. Techniquement, l'auto est un roadster classique doté d'un châssis aluminium ( boulonné pour être plus facilement réparable) et d'une coque également en aluminium (le carbone est possible).
L'auto, revêtue d'un blanc virginal, inspire la sérénité, le calme plus que la violence des courses en peloton. Chose étonnante, il est difficile de déterminer au premier coup d'œil l'avant de l'arrière. L'intérieur est aussi dépouillé que l'extérieur mais l'extrême simplicité de conception est loin de faire 'cheap', bien au contraire. Les lignes très douces parviennent tout de même à accrocher l'œil et le simple mécanisme apparent de la boîte habille à lui seul l'intérieur. Une réussite esthétique encore magnifiée lorsque les 2 tonneau-cover sont en place. La Climax devient alors une sculpture véritable.
Sous cette robe 'galet' qui s'inspire des Cooper Climax de F1 des années 50, on trouve en position centrale arrière, un boxer Subaru de 300 ch fonctionnant au bioéthanol qui n'emballe plus que les roues arrières et moins de 600 kg. Du coup, les performances annoncées sont saisissantes avec un 0 à 100 km/h en 4s.
La production doit intervenir ce mois-ci à un prix avoisinant les 60.000 euros. Pas énorme.
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