En avril 1964, Ford lance la Mustang. L'auto sera un carton et marquera l'histoire par le meilleur départ commercial pour une auto qui se vendait alors comme des petits pains. Il faut dire que la recette avait tout pour faire mouche à l'époque des trente glorieuses et du baby boom. Avec un prix attractif, ce petit coupé motorisé en entrée de gamme par un six cylindres était simple, esthétique et représentait parfaitement le mythe américain. Les jeunes se la sont appropriés, et aujourd'hui, la Mustang reste une icône. Un symbole de l'Amérique renouvelé en 2014 au travers de la sixième génération, qui sera pour la première fois officiellement distribuée en France par Ford.
D'entrée, la face avant de la Mustang rappelle celle de la Mondeo. C'est certainement là le plus gros regret que l'on peut déjà avoir avec cette Mustang « internationale ». Si la Mustang était un véritable modèle à part sur une grande partie de sa carrière, on a un peu l'impression qu'elle rentre ici dans le rang.
Sous le capot, point de Mustang sans V8. Ford reconduit le V8 Coyote 5.0 de l'actuelle génération aux côtés d'un quatre cylindres 2.3 Ecoboost dont la puissance officielle reste à confirmer. Sacrilège ? Non, certainement pas. Ce n'est pas la première fois qu'une Mustang est proposée en quatre cylindres. Terminons sur une partie technique : Ford abandonne l'essieu arrière rigide pour des suspensions indépendantes, une première sur la pony car. La Mustang devient sage, moderne et presque bourgeoise. Mustang Mk1, nous continuerons à te regretter.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération