C’est dans le trophée électrique que Soheil Ayari est engagé cette année. Etape la plus au sud du calendrier, la manche andorrane était aussi synonyme de redoux et les organisateurs ont dû batailler pour garder une piste propice au pilotage... et au spectacle. « J’ai adoré ce circuit. Même si je ne le connaissais pas, j’ai été assez vite à l’aise », commentait Soheil samedi soir. L’autre donnée à gérer durant tout le week-end aura été le changement de qualité de la neige en raison des températures trop élevées. « Là aussi, ça a été une vraie découverte pour moi. Il y a une semaine en Savoie la piste ne changeait pas car la température ne dépassait pas -5°C. Ici, il faut très vite comprendre l’état de la piste et modifier en fonction la répartition de freinage et son pilotage en allant chercher les parties les plus adhérentes. C’est un peu comme piloter sous la pluie sur un circuit asphalte... mais multiplié par 10 ! ». A ce petit jeu, Soheil Ayari s’en sortait plutôt bien, se qualifiant 3e des deux premières courses puis 5e des deux suivantes, à moins de 5/10e de la pole position. Une belle performance qui augurait de bons résultats en course. Le pilote d’Aix-les-Bains améliorait encore ses temps au tour et leur régularité pour terminer deux fois sur le podium des deux premières courses, à quelques encablures du duo de tête.


La 3e épreuve du week-end lui souriait moins. Percuté par un concurrent dans la grande courbe parabolique du circuit, Soheil Ayari laissait filer de précieuses places et ne pouvait finir mieux qu’à la 7e place, handicapé par une roue tordue lors du choc. Il gardait son rang dans la dernière manche (5e), sans pouvoir trouver l’ouverture sur ce tracé aux nombreux enchaînements. Il terminait le week-end à la 4e place générale, une position qu’il détient également au classement général du Trophée Andros Électrique, placé meilleur débutant au milieu de pilotes ayant au moins une saison d’expérience.