À l’issue des quatre séances d’essais à Abou Dhabi, Valencia, Jerez et Barcelone, au cours desquelles il a pu se familiariser avec les nouveaux pneus Pirelli, Jarno Trulli ne s’est pas montré tendre avec le manufacturier italien.
Avec l’arrivée d’un nouveau manufacturier de pneumatiques en remplacement de Bridgestone, la FIA a sauté sur l’occasion pour redynamiser les courses de Formule 1. Aussi a-t-il été demandé à Pirelli de produire une gomme qui, si elle ne change pas radicalement le comportement des monoplaces, permet d’assister à davantage de pit-stop, gage selon elle d’un meilleur spectacle.
Jarno Trulli, pilote d’expérience puisque animateur du Circus depuis 1997, ne semble pas satisfait du comportement des pneus qu’il a pu tester sur sa Lotus T128. « Je pense qu’il manque quelque chose dans le développement car les pneus n’ont pas un bon équilibre, a-t-il confié à nos confrères italiens d’Autosprint. C’est le plus gros problème auquel nous devons faire face aujourd'hui. Pirelli nous dit que la FIA leur a demandé de présenter des pneus qui se dégradent rapidement, mais je ne crois pas que cela en soit la cause. C’est juste secondaire, car ce que nous avons constaté, c’est que lorsque nous prenons la piste avec des gommes neuves, il y a un sous-virage qui devient totalement l’opposé après seulement trois tours ! »
Le pilote italien regrette également, pour une meilleure compréhension de la discipline, que la stabilité règlementaire ne soit pas de mise. « La F1 change trop souvent ses règlements. Mon point de vue est clair : pendant un an, ou deux, il devrait y avoir des discussions avec les personnes impliquées pour, pourquoi pas, trouver une idée révolutionnaire et ainsi garder une stabilité pendant plusieurs saisons. Le spectateur ne comprend pas toujours ces changements de règlements, comme les ravitaillements, le nombre d’arrêts, le F Duct ou le SREC. Franchement, en quoi le SREC, par exemple, peut-il le passionner ? Les gens, chez eux, veulent simplement comprendre. Si on change les règles chaque année, on ne peut que créer la confusion », a-t-il conclu.
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