De fait, tant que la Cour de cassation, le conseil constitutionnel et la Commission européenne n'ont pas donné leur verdict, il s'agît d'assurer son expansion. Paris, Lyon, Lille, Bordeaux, Toulouse et Nice connaissent déjà l'application Uberpop. C'est maintenant au tour de Marseille, Nantes et Strasbourg d'intégrer le dispositif.


On rappellera qu'il s'agit de mettre en relation des personnes désireuses de se déplacer et des conducteurs non professionnels qui assureront le transport avec leur véhicule. Un lien aux airs de concurrence déloyale pour les taxis notamment, tandis que la question de l'assurance pour les personnes transportées et ceux qui sont au volant reste entière. Cependant, Thibaud Simphal, directeur général d'Uber en France, insiste sur le fait que l'élargissement du spectre d'Uberpop est une « décision stratégique » et que le dispositif a déjà séduit 1 million d'utilisateurs dans l'Hexagone.


Un contingent qu'il s'agit de renforcer pour ensuite peser sur les décisions. Cela ressemble à la politique du fait accompli, mais force est de constater que, pour l'instant, l'espace laissé en friche est conquis. On rappellera que la société Uber est arrivée en France courant 2011 pour y démarrer son application qui met en relation des clients et des chauffeurs de voitures de tourisme. Avec Uberpop, on entre dans une nouvelle phase qui chamboule encore le métier du transport de la personne.