C’est un concentré d’intentions qui risque de faire mal. Les sociétés de bus qui se réjouissent pourtant actuellement d’une loi Macron qui élargit leur rayon d’action regarderont ce qui se passera à San Francisco. Dans cette ville, en effet, la startup californienne teste actuellement un nouveau service baptisé smart route.
Comme UberPool, il s’agit d’une course partagée entre plusieurs utilisateurs d’une même zone. Mais, cette fois, les passagers doivent se rendre sur un grand axe afin d’optimiser le trajet du chauffeur. Selon Uber, il s’agit d’une formule gagnant-gagnant. L’utilisateur bénéficie d’un tarif plus intéressant. Le chauffeur, lui, ne perd pas de temps en allant chercher tout le monde à deux ou trois endroits différents.
Uber avertit l’utilisateur par un message « Vous vous trouvez à proximité d’une smart route ». Il peut alors choisir de marcher quelques minutes. Il n’a pas à se rendre à un arrêt précis mais simplement sur le boulevard ou l’avenue indiquée. Il prendra en quelque sorte la peau d’un autostoppeur. Sauf que cette fois, il sera certain de gagner et de trouver son sympathique conducteur.
Du moins pour l’instant. Car plus tard, ce sera peut-être une voiture autonome qui le prendra en charge. Comme Google, Uber investit lourdement dans l’avenir de ces engins. Avec cette solution, Uber justifie la constitution d’une flotte de petites citadines qui pourront facilement circuler sur des itinéraires fixes à intervalles réguliers. A suivre…
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