Le journaliste belge Christophe Schoune s'est penché sur le "Pacte écologique belge en germe". Nicolas Hulot inspire le mouvement associatif francophone. Son "Pacte écologique" sera recyclé à la mode belge avant d'être proposé aux candidats aux législatives et aux citoyens au printemps prochain. Les Flamands ont toutefois décliné l'invitation.
Un demi-million de signatures et 120 000 exemplaires écoulés dans les librairies en France : Christophe Schoune estime que le "Pacte écologique" soumis par Nicolas Hulot aux candidats aux présidentielles fait rêver les ONG vertes belges. Elles se sont inspirées de cette démarche pour proposer aux citoyens et politiques leur version du Pacte. Le principe a été arrêté par une large plate-forme associative. Jean-Yves Saliez, secrétaire général d'Inter-Environnement Wallonie, a déclaré : "Nous sommes ravis de voir que le politique, en France, s'est rué sur les propositions de Nicolas Hulot. Ces dernières semaines, chaque parti y va de son couplet sur le réchauffement. Mais s'engager par rapport à des propositions que l'on fait soi-même n'est pas nécessairement ambitieux ! " S'adressant tant aux citoyens belges qu'aux candidats aux élections législatives, le Pacte écologique proposé par le monde associatif francophone sera parrainé par l'animateur d'Ushuaïa. Nicolas Hulot devrait venir en Belgique à l'occasion de son lancement, au printemps vraisemblablement. D'autres personnalités s'associeront à la démarche.
Que comprendra ce document ? "Les propositions sont à l'étude pour le moment, souligne Jean-Yves Saliez. Mais je peux vous dire que ce ne sera pas un calque pur et simple de la version française. Il tiendra compte de nos spécificités et on ne pourra par exemple pas passer la question nucléaire sous silence... La plate-forme verte soutiendra-t-elle l'idée de créer un grand ministère de l'Énergie et de l'Environnement avec un statut de Vice-Premier ministre pour celle ou celui qui en aura la charge ? Nous n'avons pas de réponse précise sur ce point à ce stade mais nos propositions seront fédérales même si le mouvement associatif flamand n'est pas partie prenante de cette démarche." En effet, la Flandre ne connaît guère Nicolas Hulot et l'action de Marghereta Guidone, en Flandre, autour du film d'Al Gore sur le réchauffement, a davantage servi d'aiguillon. "Nous sommes étonnés et ravis de voir cette lame de fond dans les médias, conclut Jean-Yves Saliez. Puisse celle-ci ne pas s'estomper face à l'urgence écologique..."
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