La vie ne tient pas à grand chose. Vraiment. Mais quand la conjonction d'évènements tous aussi miraculeux les uns que les autres débouche sur une issue favorable, on peut parler de miracle. C'est de saison, décidément.

Dans les miraculés, il y a des gens qui cherchent à en finir avec la vie. Chez les policiers, il y a aussi parfois des hommes qui font leur boulot (pas forcément avec des jumelles-radar sur le nez) et qui tombent à point là où il faut au moment où il faut. Chez les voleurs, on a parfois droit à des gars qui ont des remords.

Quand ces 3 cas de figure, rares, s'entremêlent, l'histoire se doit d'être racontée.

Un homme de 38 ans, habitant dans le Sud Ouest, seul et sans emploi tente de se suicider en mettant le feu à son domicile. Quelques jours auparavant, sa R5 venait de lui être dérobée.

Le voleur ayant apparemment pris conscience du caractère minable de son larcin est assailli de remords et une voie intérieure le pousse à aller se dénoncer à la gendarmerie.

Les agents de l'ordre public recevant le repentir de cet homme ainsi que l'auto volée ne trouvent pas trace d'une plainte dans leur registre. Dans beaucoup d'autres gendarmeries ou commissariats, il y a fort à parier que pour une vulgaire Renault 5 sans âge et sans la présence d'une plainte, l'affaire eut été classée sans suite.

Ce jour là, ce ne sera pas le cas et, après avoir fait des recherches sur le propriétaire de la petite Renault, les gendarmes se rendent à son domicile pour voir de quoi il en retourne. A leur arrivée, de la fumée s'échappe de sous la porte d'entrée et une forte odeur de brulé leur indique l'urgence de la situation.

Les pompiers parviendront à atteindre le feu et à réanimer le malheureux qui retrouvera la vie et sa voiture !

Hasard ou divin ? Croyez ce que vous voulez...

Quant à voler ou bruler des autos du type de cette R5, certainement plus assurées contre le vol (ni l'incendie), et appartenant forcément à des personnes ne roulant pas sur l'or, je me pose encore la question du pourquoi !?