Le vélo n'est pas toujours le moyen de transport le plus pratique lorsqu'on a besoin de faire ses courses, ou d'effectuer de longs trajets. Mais bien souvent, lorsqu'on vit en centre-ville, la distance moyenne effectuée est si faible que le vélo s'impose alors logiquement comme le mode de transport par excellence. Or, les cyclistes sont souvent, en France comme dans beaucoup de pays, peu nombreux dans les villes. La faute, en partie, au manque d'infrastructures adaptées (pistes cyclables, endroit où stocker les vélos...).
Pourtant, une récente étude vient de démontrer que si les habitants de toute l'Europe utilisaient leurs vélos aussi fréquemment que le font les Danois, les émissions polluantes diminueraient de 25%, et l'Europe atteindrait le quart de son objectif de réduction de la pollution prévu pour 2050.
L'étude a également eu pour but de mesurer les émissions polluantes globales liées à l'utilisation, la fabrication et l'entretien des vélos. Le résultat est de 21 g/km parcouru en vélo, contre 271 g/km en moyenne pour l'automobile, et 102 g/km pour les transports en commun. Des chiffres qui ont été commentés par L'ECF (European Cycling Federation) : «des moyens de transport comme la voiture électrique ont besoin d'énormes investissements en infrastructures. Mais ce n'est qu'une partie du problème. Les politiques aiment avoir ce genre de grands projets industriels, qui pourraient changer les transports en général. Le gros avantage du vélo est que c'est un véhicule qui existe déjà, ce n'est pas un hypothétique projet pour réduire les émissions.»
Faire changer les mœurs et faciliter l'utilisation du vélo pour arriver au niveau du Danemark reste néanmoins un vrai défi, car les Danois parcourent en moyenne presque 1000 km par an en vélo, alors que la moyenne globale en Europe est de 120 km...
Source : The Guardian
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