Plus jeune champion de l’histoire de la F1, Sebastian Vettel avoue ne pas encore se rendre compte ce qui lui arrive, lui qui regardait il n’y a pas si longtemps avec des yeux ébahis Schumacher, Senna ou Prost.


Dimanche dernier, il est devenu à 23 ans 4 mois et 11 jours le plus jeune champion du monde de l’histoire de la Formule 1, à l’issue d’une course qu’il a maitrisée de bout en bout. Contrairement à Fernando Alonso, le jeune Allemand ne s’est pas occupé de ses adversaires. Il s’est contenté d’aller le plus vite possible afin de ne rien avoir à regretter.

« J’essayais de pas savoir où étaient les autres, j’essayais de ne pas le demander à mes ingénieurs. Je voulais faire ma propre course, explique le pensionnaire du Red Bull Racing. Je voulais seulement être fier de ce que nous avions fait. Bien sûr je savais que j’étais en tête ».

Oui, mais cela ne suffisait pas forcément. En abordant l’ultime GP de la saison, Sebastian Vettel n’était plus maitre de son destin. Pour passer devant Alonso au championnat, il ne fallait pas que l’Espagnol fasse mieux que cinquième. Finalement c’est en septième position que la Ferrari F10 n°8 passera sous le drapeau à damier. Sebastien Vettel succède au palmarès à Jenson Button.

« Je ne me rends vraiment pas compte, affirme le jeune Allemand. J’ai toujours regardé la F1 avec Schumacher, Senna, Prost. Inscrire mon nom à côté du leur sur le trophée de champion du monde, c’est fantastique, tout comme rejoindre des gars comme Lewis ou Jenson. Je vais mettre du temps à réaliser. Je tiens vraiment également à remercier ma famille. Quand vous débutez très tôt le karting, si vous n’avez pas vos parents derrière vous, alors ce n’est pas possible. Même maintenant où la compétition est très dure. Vous devez vous battre contre des gars comme Lewis ou Fernando, qui sont réputés comme étant les meilleurs pilotes du monde. »

Et pourtant, c’est fait. Dimanche dernier, Sebastian Vettel a inscrit en grand son nom dans le livre d’or de la Formule 1, en devenant le 32e champion du monde de l’histoire. Il va bien falloir qu’il s’y fasse…