Les caméras embarquées sont bien trop peu utilisées en Formule 1. Pour s'en convaincre, il suffit de regarder ce qui se fait ailleurs aux Etats Unis ou en Australie. Pire, si l'on remonte, allez disons 1978 au pif, ce type d'image était déjà présent sur le championnat.

Tyrrell disposait alors d'une car-caméra qu'ils faisaient rouler sur les Grand Prix en essais. En 1978, l'auto succédait à la fameuse P34 à 6 roues et se nommait P...008. L'avantage majeur des caméras embarquées de l'époque est que le pilote n'est pas engoncé dans son cockpit comme aujourd'hui et que la gestuelle du passage de vitesse est largement visible. Et ne croyez pas que le pilotage était plus facile parce que les moteurs moins puissants, non. Vous remarquerez que l'art du contre-braquage n'était pas une réponse urgente à un travers surprise comme aujourd'hui mais bien la façon de piloter de l'époque.

A l'arrière de la Tyrrell, l'illustre V8 Ford Cosworth DFV de 3 litres de cylindrée et environ 475 ch n'était certainement pas bridé par des puces bienveillantes. En 1978, Patrick Depailler terminera 5e du championnat et emportera une victoire à Monaco.

On a coutume de dire que c'est la dernière année où Tyrrell fut plus ou moins compétitif. Ensuite, l'écurie de l'Oncle Ken ratera la marche de l'effet de sol puis des moteurs turbo pour s'éteindre et être rachetée par Craig Pollock aidé de BAT pour devenir BAR puis aujourd'hui Honda Racing.

Enjoy.

Regardez sur le mouillé lors du GP du Canada le doigté et la dextérité que réclame le pilotage. Ca patine encore en ligne droite en 4eme.

Sur le sec, vous ne croyez quand même pas que c'est plus facile ! Long Beach: Bernie veut le retour des circuits urbains. Faut avouer que c'est impressionnant.

Plus classique à Rio de Janeiro sur le circuit de Jacarepagua. La tête remue bien au delà de 200 km/h

Et enfin Monaco 1978, le GP victorieux