Présentée à l'été 1992, la Twingo de première génération s'éclipse après 2,4 millions d'exemplaires vendus. La nouvelle dévoilée sur le stand Renault aujourd'hui ne connaîtra sans doute pas la même longévité.
Avec 3,60 m de long (près de 20 centimètres de plus que l'ancienne), elle s'inscrit au sommet du segment A, aux côtés de la Citroën C2 dont elle s'inspire par quelques détails stylistiques comme les vitres de custode. Sans avoir l'originalité de la première du nom, elle offre toutefois une silhouette plutôt plaisante à contempler. Nous vous laissons juger sur pièces. Une rapide inspection de l'intérieur laisse transparaître un réel souci de qualité. Reste à espérer que l'assemblage suivra dans l'usine Novo Mesto en Slovénie.
Elle conserve son aménagement en 4 places, mais la banquette AR coulissante se voit remplacée par deux sièges individuels, eux aussi coulissants à l'arrière. Il ne faut visiblement pas espérer gagner beaucoup sur le binôme habitabilité/volume du coffre grâce à la longueur accrue. Toutefois, le coffre reste le plus vaste du segment 5165 à 285 litres en configuration 4 places), et la mise en tablette du siège passager avant permet de disposer d'une longueur de chargement de 2,15 mètres ! La longueur supplémentaire a principalement profité à l'amélioration de la sécurité passive en cas de choc frontal. La nouvelle Twingo vise 4 étoiles aux tests Euro-NCAP, la meilleure note dans cette catégorie (et non 5 comme prévu initialemment lors de sa conception, un premier projet refusé qui explique le retard pris -environ deux ans- pour le lancement de cette deuxième génération. Parmi les bonnes nouvelles, Renault annonce un « rapport prix/prestations extrêmement compétitifs ».
Renseignements pris, la version de base qui reprend le 1.2 à 8 soupapes 60 ch sera proposée à un tarif légèrement inférieur à l'actuelle. Les prix seront divulgués avant la fin du printemps, la commercialisation débutant en France en juin. Autre bonne nouvelle pour les roule-toujours, la Twingo II a enfin droit au Diesel qui faisait cruellement défaut à la première.
Il s'agit du bien connu 1.5 dCi, dans sa version de base 70 chevaux (113 g/km de CO2). La grande nouveauté côté mécanique se situe néanmoins parmi les moteurs à essence, avec un tout nouveau 1.2 TCE 100 ch dérivé de l'actuel 1.2 16V 75 ch. Ce moteur avec turbo à faible inertie à haut rendement se distingue également par son couple de 145 Nm, digne d'un 1600 et une consommation apparement modérée (5,9 l/100 en cycle mixte). Il équipera la version GT, qui se différencie par un design plus dynamique.
Reste plus qu'à attendre son essai pour voir ce que vaut sa direction assistée électrique, ses boîtes de vitesses à 5 rapports manuelles ou robotisées, ...
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