Le 28 janvier 2008, la Commission européenne a donné le coup d’envoi de la 2e semaine européenne de l’énergie durable (EUSEW 2008). Ce forum public, dédié à l’énergie durable, réunit des acteurs des niveaux local, régional, national et européen afin de débattre sur des thèmes comme les sources d’énergie renouvelables, l'efficacité énergétique, les transports "propres" ou les carburants de substitution. Jusqu'au 1er février, 80 événements seront organisés dans 8 pays par plus de 100 acteurs économiques et sociaux. Lors de cette 2e édition, il sera question du nouveau paquet de mesures de l’Union européenne en matière d’énergie, des technologies intelligentes pour un mode de vie moins gourmand en énergie, des transports et de la mobilité urbaine, de la capture et du stockage du carbone, de la consommation d’énergie des bâtiments et des appareils, des technologies photovoltaïques, de la cogénération et de la coopération internationale.
Le 29 janvier 2008, Andris Piebalgs, membre de la Commission européenne chargé de l’énergie, a lancé aussi le "pacte des maires", en présence de représentants de villes européennes (Londres, Helsinki, Riga, Berlin, Bonn, Milan, Venise, Nantes, Ljubljana et Varsovie...). En adhérant à ce pacte, les municipalités s’engagent à dépasser l'objectif de 20% de réduction des émissions de CO2 fixé par l'Union européenne grâce à des actions en faveur de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables. Environ 100 villes à travers l'Europe, y compris 15 capitales, ont souhaité y participer. La "Convention des maires" a pour objectif de faire participer la population à la lutte contre le réchauffement climatique.
Andris Piebalgs a affirmé : "Les villes représentent aujourd’hui l’endroit idéal pour mettre en œuvre des idées nouvelles et des projets novateurs destinés à lutter contre le réchauffement climatique. Elles sont aussi des espaces publics où il est possible de trouver des solutions multiculturelles et intersectorielles, et où l’on peut arriver à concilier les intérêts privés et publics. La lutte contre la menace que représente la crise climatique ne peut se faire qu’à long terme, de façon holistique et cohérente. Mais, avant tout, elle doit se fonder sur la participation de la population. C'est le niveau local qui convient le mieux pour gérer ce problème complexe. Les villes doivent donc devenir des acteurs de premier plan dans la mise en œuvre des politiques en matière d'énergie durable, et leurs efforts doivent bénéficier de notre soutien."
La Commission européenne explique qu'elle soutiendra la mise en commun, entre les villes et régions signataires de la convention, des meilleures pratiques mondiales en matière d’énergie durable, au moyen d’un mécanisme de "critères d’excellence". Elle entend aussi négocier les conditions de participation à la convention d’autres acteurs importants. Un secrétariat de la convention, financé par le programme "Énergie intelligente – Europe", gérera les tâches de contrôle, de mise en réseau et de promotion liées à ce nouveau défi. Il s’agit désormais d’élaborer la version finale du texte au moyen d’une consultation officielle, puis de fixer un délai pour l’adhésion formelle à la convention. En parallèle, plusieurs débats et manifestations se tiendront pour définir les conditions de participation des entités financières et les "critères d’excellence" à inscrire dans la convention. Le premier groupe de villes officialisera son adhésion au plus tard lors de la prochaine semaine européenne de l’énergie durable.
(Source : Commission européenne Photo : cudl-lille)
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