C’est tout à fait officiel puisque c’est adoubé par le ministère des Transports et des Sciences. Un document de 14 pages destiné à encadrer les tests des voitures autonomes dans le pays. Le premier pas d’une réflexion pour la cohabitation avec les automobiles que l’on finira par appeler conventionnelles.   

Un murmure qui, pour le moment, pose les bases : assurer la voiture, respecter le code de la route britannique, c’est bien le moins que l’on puisse suggérer. Mais on note aussi l’obligation de la présence d'un opérateur à bord qui dispose de son permis et qui devra se conduire comme s'il pilotait la voiture à tout moment. Lorsqu‘un constructeur lancera des tests, il devra prévenir les autorités et les véhicules devront enregistrer toutes les données comme pour les boîtes noires des avions.     

On notera aussi que le ministère des Transports a évoqué la mise à disposition d'un budget de 20 millions de livres sterling dédié à financer des projets gravitant autour de la sécurité des voitures autonomes, ainsi que des projets visant à utiliser ces véhicules pour aider les personnes âgées. On le voit, de l’autre côté de la Manche, on ne joue pas petit bras sur un sujet où l’on veut garder la main.