Le Boston Consulting Group et le Forum économique mondial ont donc réalisé une étude sur les attentes des consommateurs avec la voiture autonome. 5.500 personnes ont été sollicités dans dix pays Le résultat, dans notre verte contrée, est sans appel : pour les Français, cette offre doit venir des grands groupes automobiles.
L’étude montre que les Français attendent avec intérêt l’arrivée de ces voitures: 60% se disent déjà prêts à s’équiper. Un score plus élevé qu’aux États-Unis ou qu’en Grande-Bretagne (50%), qu’en Allemagne (44%) ou qu’au Japon (36%). Les Indiens et les Chinois sont cependant les plus pressés avec 85% et 75% de conducteurs interrogés. Les conséquences d’un trafic routier proche de l’enfer. Dans un tel contexte, le confort, la sécurité et l’écologie promis par ces voitures autonomes pour se rendre d’un point à un autre ont valeur de libération.
Maintenant, quel badge ornera ces nouveaux engins ? Apple, Google, ou Tesla ? On en est loin. Pour 50% des Français, la confiance se porte sur les constructeurs traditionnels contre 13% qui préfèrent envisager de rouler avec un nouveau venu dans le monde de l’automobile. Cette tendance touche aussi les autres pays où le secteur automobile est puissant. Allemands et Japonais sont 58% à soutenir leur industrie. Des résultats très supérieurs à la moyenne mondiale qui s’élève à 46%.
Cette expertise montre ainsi que, dans l’esprit des automobilistes, c’est toujours le schéma du chacun son métier qui prévaut : les constructeurs automobiles doivent jouer un rôle de premier plan dans la conception des véhicules autonomes tandis que les acteurs de la technologie sont supposés apporter leurs expertises pertinentes.
Par ailleurs, l’étude a aussi révélé que si les mêmes automobilistes sont prêts à payer plus pour conduire moins en roulant autant, ils exigent aussi d’être protégés contre le risque de cyberattaques et de bénéficier d’un cadre juridique approprié. Un signal à prendre très au sérieux par les compagnies d’assurances qui ne savent pas encore à quel saint se vouer en cas d’accident : le constructeur du véhicule, les fournisseurs des technologies, la compagnie qui gère les routes et la signalisation ou le conducteur ?
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