Il devient surtout du coup plus volumineux que la Golf SW, sa petite sœur, qui offre 605 litres, et qui lui enlevait presque tout intérêt depuis sa sortie. Là, la hiérarchie est à nouveau respectée.
Esthétiquement, il reprend l'essentiel de la berline, à savoir un look plus horizontal, mieux assis. Les lignes sont plus tendues, et la partie arrière plus anguleuse que précédemment. Volkswagen ne sacrifie toujours pas le volume sur l'autel du style, le hayon est donc toujours assez vertical, mais l'ensemble est visuellement assez élancé au final. Ce break n'a rien de pataud, du moins sous la lumière des projecteurs.
L'habitacle est d'une grande sobriété, encore une fois. Limite triste même si on peut choisir des plaquages bois qui réchauffent un peu l'ambiance. En tout cas c'est carré, bien fini, bien assemblé. Les matériaux sont bien choisis et la qualité Audi n'est pas loin.
Petite astuce du break, des rehausseurs pour les enfants intégrés à la banquette arrière. Ce n'est pas nouveau mais ça fait toujours plaisir de voir qu'un constructeur pense aux familles de façon aussi poussée, comme chez Volvo par exemple…
Côté motorisations, la Passat 8 SW disposera d'une dizaine de blocs, comme la berline. En essence, on pourra compter sur un 1.4 TSI 125, un 1.4 TSI 150 ACT (avec désactivation de cylindres), un 1.8 TSI de 180 ch et un 2.0 TFSI de 220 et 280 ch. En diesel, on retrouvera un 1.6 TDI 120, un 2.0 TDI 150 et 190 ch, et un tout nouveau 2.0 TDI bi-turbo de 240 ch et 500 Nm. Les consommations et émissions de CO2 sont réduites de 20 % en moyenne. Elle sera également disponible en motorisation hybride (1.4 TSI + moteur électrique, 218 ch au total).
L'équipement, lui, sera fourni en haut de gamme. Ce break présentera un combiné d'instrumentation entièrement numérique et un écran de console centrale de 12,3 pouces, ce qui est… énorme.
Par ailleurs, on citera en vrac : un système de caméra 360° pour aider à se garer, une aide au parking, le MirrorLink pour connecter son smartphone et dupliquer son écran sur celui de la voiture, un affichage tête haute comme chez Peugeot et sa 508, et une aide à la conduite dans les embouteillages, à la manière de la Mercedes Classe S. La concurrence, Peugeot 508 SW en tête est un cran en dessous.
Les prix de ce break sont compris entre 26 700 € pour le 1.4 TSI 125 et jusqu'à 50 900 € pour le 2.0 TDI 240.
L'instant Caradisiac : puissance et décadence
Loin de l'autophobie française, les constructeurs allemands continuent de proposer des véhicules puissants.
Alors certes la plastique de la Passat, et de la Passat SW n’est pas les plus émotionnelles qui soient, mais au moins, on pourra si on le souhaite accéder à de la motorisation qui "pousse" un tant soit peu. Une voiture française de plus de 200 ch est aujourd'hui presque un affront au gouvernement autophobe et répressif. Il faut aller chercher Outre-Rhin les chevaux qui galopent…
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