Et pour cause puisque Volvo Car a fait état mercredi d'un bond de 71% de son bénéfice au premier semestre. Une progression qui n’est pas donné à tout le monde, qui plus est dans une conjoncture marquée par le ralentissement économique de la Chine. Mais, d’une part, Volvo part de loin alors que, d’autre part, une forte demande en Europe a compensé la méforme de l’empire du milieu.
Le groupe de Göteborg se réjouit ainsi d’avoir dégagé au premier semestre un bénéfice d'exploitation de 176 millions d'euros, à comparer au résultat de 102 millions d'euros généré sur la même période un an plus tôt. Le chiffre d'affaires a quant à lui progressé de 12,2%. Une situation qui fait espérer à haute voix le directeur général, Hakan Samuelsson, en "une progression significative des bénéfices sur l'ensemble de l'exercice."
L’objectif annuel de ventes, à environ 500.000 véhicules, est plus que jamais maintenu et Volvo compte sur l’Europe et les Etats-Unis pour arriver à ses fins. On rappellera que l’objectif d’ici 2020 est un quasi-doublement des ventes annuelles à 800.000 unités, ceci alors que de lourds investissements ont été consacrés au développement de nouveaux modèles. Enfin, le même Hakan Samuelsson a dit tabler pour cette année sur une croissance du même ordre de grandeur que celle du marché chinois des voitures haut de gamme qu'il estime à environ 5%.
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