La semaine dernière se tenait un séminaire à Washington sur la voiture autonome. Le patron de Volvo, Håkan Samuelsson, était présent pour représenter la marque scandinave qui planche sur le sujet depuis déjà un certain temps.


« L’absence de directives nationales concernant les tests et la certification des véhicules autonomes risque de faire perdre sa place de leader aux États-Unis. Dans une certaine mesure, l’Europe a souffert de son méli-mélo de lois et de règles. Il serait dommage que sur un sujet aussi important, les États-Unis suivent également cette voie », a commenté le numéro un de Volvo.


C'est clairement un message d'alerte pour le gouvernement américain qui est presque ici sommé de ne pas reproduire le schéma européen. Cette sollicitation n'est pas due au hasard puisque Volvo a toujours été bien implanté aux Etats-Unis et le constructeur suédois prépare méticuleusement l'arrivée de la voiture autonome.


Pour donner des garanties, Volvo va encore plus loin. Le géant suédois promet en effet d'endosser « l'entière responsabilité dès lors que l'un de ces véhicules sera conduit en mode autonome ». C'est évidemment une première dans l'automobile, et nous sommes déjà curieux de savoir comme Volvo va gérer tout cela dans quelques années. Rappelons que le constructeur s'est fixé comme objectif « 0 mort » dans une Volvo dès 2020.