Organiser un Rallye de nos jours relève de la véritable procession de foi. Et on a beau être aux commandes d'une épreuve légendaire inscrite en Championnat du Monde, on n'en est pas moins soumis aux contingences d'un environnement politique et social peu enclin à favoriser votre démarche, pour rester politiquement correct. Le prestigieux ACM, s'est vu contraint, pour sauver sa place, par ailleurs convoitée dans le concert mondial, à changer le parcours de son épreuve. Jusqu'à abandonner son populaire Col du Turini.
Mais il faut bien dire que l'an dernier, on avait frôlé la catastrophe. Une première étape amputée quasiment de plus de la moitié de ses spéciales, des difficultés de circulation asymptotes du chaos, le Rallye, parce qu'on lui impose une durée de 72h00 empiétant sur le week-end, et qu'on l'oblige à vivre quasiment à des heures ouvrables, ne trouvait plus sa place dans un secteur aux impératifs autres.
A la base fête, l'événement tournait à la contrainte honnie. L'ACM n'avait d'autres choix que de se réfugier dans une Ardèche qui fait aussi partie de la légende du Monte Carlo. Un instant, on a cru que les démons de l'an passé allait resurgir, tandis que le parcours sec faisait craindre des moyennes d'ordre de la balistique. Mais le constat est là : pas une spéciale annulée et un déroulement sans incidents.
L'Ardèche a donc sans doute retrouvé sa place pour un certain temps. Le public y était présent, Entraigues et sa Remise avaient rouvert ses portes. Le Monte Carlo a gardé le cap. De toutes façons, avec le redoux, on n'aurait pas eu la bataille de boules de neige au sommet du Turini, alors...
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