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Achat d'un véhicule d'occasion : faut-il attendre des jours meilleurs ?

Dans Guide fiabilité / Actu occasion

Manuel Cailliot

Le marché de l'occasion s'effondre en cette année 2022. En cause, une pénurie de véhicules sur le marché, mais aussi, sa conséquence : des prix en forte hausse ! Alors faut-il attendre des jours meilleurs, ou acheter avant que cela empire ? C'est la question occasion de la semaine.

Achat d'un véhicule d'occasion : faut-il attendre des jours meilleurs ?

Tous les acheteurs potentiels de voiture d'occasion, en phase d'achat plus ou moins proche, l'auront remarqué : les prix ont excessivement augmenté depuis le début de l'année. De plus de 17 % en moyenne selon les diverses sources (préfectures, sites de petites annonces). C'est une inflation énorme, qui commence à faire peur aux acheteurs, et à les freiner.

 

Cette augmentation des prix est la conséquence de la pénurie qui commence à affecter sérieusement le marché de la seconde main. Les professionnels commencent à manquer de véhicules à vendre. Mais la demande reste forte. En effet, le marché du neuf lui-même est très tendu, à cause des conséquences de la pandémie, et des pénuries de semi-conducteurs qui a lieu en ce moment. Le report vers l'occasion est inévitable.

Cela déséquilibre l'offre et la demande, et les prix augmentent, logiquement.

 

Cette situation va-t-elle perdurer ? Et derrière cette question se cache une autre : faut-il attendre avant d'acheter une occasion, que la situation revienne à la normale ? Ou bien au contraire faut-il vite acheter, avant qu'elle empire ?

Loin de nous l'idée d'avoir la science infuse, et de voir avec une clairvoyance certaine dans une boule de cristal.

Mais tout de même, certains indices laissent penser que la situation va perdurer, et se tendre encore, ou du moins rester la même, pendant un certain temps, voire un temps certain.

 

Un marché durablement affecté par les pénuries

Premièrement, le marché du neuf ne cesse de repousser ses prévisions de reprise à un rythme normal.

Les fermetures d'usine s'enchaînent, toutes les prévisions de vente sont pessimistes, chez tous les constructeurs, sauf exception. Après une année 2021 à 1,65 million d'exemplaires vendus, l'année 2022 devrait s'établir à 1,4 million d'unités, soit une baisse de 15 % encore...

Du coup, le marché de l'occasion va encore moins être alimenté par le haut en occasions récentes, et cela suivra, année après année. Il va y avoir une longue période de creux dans la disponibilité des VO. 

Et les prix seront donc maintenus à un niveau conforme à la loi du marché. Une demande supérieure à l'offre égale à des prix élevés.

Deuxièmement, les restrictions de circulation à venir, dans des ZFE qui sont amenées à se multiplier, vont tout de même pousser, voire obliger de nombreuses personnes à changer de véhicule, faute de pouvoir circuler avec leur ancien. Cela va mécaniquement valoriser les occasions présentes sur le marché, qui arborent une vignette Crit'Air 1 ou Crit'Air 0 (les électriques).

Ces acheteurs, contraints au remplacement, seront forcés de mettre le prix qu'il faut pour acquérir leur nouvelle auto, autorisée à circuler. Et il n'est pas utopique de penser que les vendeurs vont en profiter pour maintenir les cotes à un niveau très élevé.

 

À notre sens, il ne faut pas attendre

Ceci est une vision des choses, celle que nous décidons, à tort peut-être, de privilégier. Dans cette vision, il vaut mieux acheter tout de suite, avant que les prix n'augmentent encore, dans des proportions qu'il est impossible d'évaluer. En effet, on achètera cher certes, mais moins que demain ou après-demain. Et on récupère aussi une partie du surcoût en revendant soi-même son auto plus cher, ou en bénéficiant d'une reprise par un professionnel plus avantageuse.

 

Mais une autre vision des choses serait de penser que face à l'inflation des prix, les acheteurs, du moins ceux qui le peuvent, vont mettre leurs achats en stand-by.

Cela pourrait créer une baisse de la demande, les pris ayant dépassé le point de rupture, au-delà duquel les potentiels acheteurs renoncent.

Du coup, le phénomène inverse aurait lieu : baisse de la demande, et adaptation des prix pour relancer les achats, donc une baisse.

Dans ce cas de figure, il vaudrait mieux attendre que le marché reprenne une physionomie plus habituelle.

Mais encore une fois, ce n'est pas ce qui se dessine, du moins pas tout de suite.

 

Une question dans le domaine de l'occasion ? N'hésitez pas à nous la faire parvenir en écrivant un mail à : question.occasion@caradisiac.com. Elle pourrait être sélectionnée pour figurer dans cette rubrique.

 

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