J'avais envie de faire un billet rigolo pour la nouvelle année. Je n'y arrive pas, je tousse trop. Et ça me met en rogne cette chape de fumée dans laquelle on baigne depuis un mois. Un quart de siècle de lutte contre la pollution atmosphérique pour arriver à ça !
Étouffée de colère après s’être fait enfumer par un constructeur Volkswagen trichant sur les émissions polluantes de ses moteurs diesels, l’Union Européenne prend sa revanche. Elle a décidé de durcir ses règles pour lutter contre la pollution aux particules fines. Une thématique qui concerne maintenant tout autant les mécaniques à essence dotée de l’injection directe. Elles aussi devront avoir un filtre à particules.
Bien que mis sur la sellette à cause de leur façon d’appréhender les tests d’homologation portant sur les normes antipollution, les constructeurs automobiles européens ont demandé un report de l’entrée en vigueur de la réglementation portant sur les limites d’émissions de polluants en conditions réelles de conduite. Une démarche faite auprès de la Commission européenne vent debout contre cette industrie qu’elle voudrait mettre au pas. La réponse n’a donc pas été surprenante.
L’alerte à la pollution aux particules fine a peut-être été levée à Paris, mais elle est de mise du côté de Grenoble. Une ville qui va donc s’adonner à son tour à la restriction de la circulation des véhicules. Cependant, la base ne sera pas une plaque d’immatriculation paire ou impaire. Mais bien la vignette « Crit’air » à laquelle il va bien falloir s’habituer.
Parmi les nombreuses mesures anti-pollution annoncées par la ministre de l'Écologie Ségolène Royal, on trouve l'extension du « super bonus » des véhicules particuliers aux professionnels.
Paris sort de quatre jours de circulation alternée consécutifs à un pic de pollution aux particules fines. Ce week-end est un armistice car l’offensive contre l’automobile reprendra dès la semaine prochaine. Une charge menée par la maire Anne Hidalgo qui veut éradiquer l’automobile de sa cité en clamant à qui veut l’entendre que l'essentiel de la pollution atmosphérique provient des véhicules. Un mensonge.
La pollution à Paris est un sujet brûlant de l’actualité mettant en première ligne le citoyen lambda touché dans sa santé et dans sa liberté de circuler. C’est aussi une foire d’empoigne politique autour de mesures de restriction sur le trafic automobile aux bonnes intentions affichées mais aux effets peut-être plus nocifs que bénéfiques. C’est dans cette ambiance tendue que la mairie de Paris a décidé de lancer une campagne de communication pour légitimer ses initiatives, au quatrième jour d’une politique de circulation alternée. Une démarche hélas emprunte de stigmatisation des véhicules et de culpabilisation des conductrices et conducteurs.
Le 5 décembre 2011, Bertrand Delanoë, maire de Paris de l'époque, inaugurait en compagnie de Vincent Bolloré Autolib, un service qui permet de louer pour un court trajet une citadine électrique. Petit bilan cinq ans plus tard.
Renault en justice pour ses diesels qui polluent plus que permis, c'est un peu comme si on traînait Ronald Mac Donald en justice pour ses burgers et ses frites trop grasses. Qui est le vrai responsable de la pollution automobile ?
Dès 2017, les consommations annoncées par les constructeurs seront plus proches de la réalité grâce à une nouvelle norme. Cette nouvelle réglementation va concerner également les émissions de particules et il semblerait que l’union Européenne soit sur ce point très tolérante, puisque ce nouveau seuil, loin d'être plus contraignant que l'actuel, pourrait être 50% plus élevé.
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