Lancé en 2014, l'actuel Mazda CX-3 va prendre sa retraite très prochainement. Pénalisé en partie par l'absence d'électrification et un habitacle qui prend de l'âge, le CX-3 va se retirer et laisser sa place à de nouveaux SUV.
C’est un très curieux paradoxe. Alors que les ventes s’effondrent comme jamais, revenant à des scores des années 90, les constructeurs affichent une santé insolente. Pourquoi une telle contradiction ? Parce que la demande étant supérieure à l'offre, c'en est fini des promos à tous crins qui baissaient notoirement les marges des marques.
Pour la première fois, une voiture électrique a pris la première place des ventes en Europe.
Renault a déjà enregistré 40 000 commandes pour son SUV coupé.
Le constructeur Lynk&Co, cousin de Volvo et filiale de Geely, lance un nouveau modèle de SUV et ambitionne de vendre un million de véhicules dans le monde sur les deux prochaines années. Un exploit uniquement possible grâce au partage des plateformes et technologies avec Volvo.
La crise des semi-conducteurs touche de plein fouet la plupart des constructeurs mondiaux. Pour Renault, la "perte" en 2021 devrait s'élever à 500 000 véhicules.
Si le marché auto souffre, c’est presque uniquement le fait des modèles non électrifiés. La preuve avec les statistiques européennes du troisième trimestre.
On appelle cela l’effet papillon : la pénurie actuelle de voitures neuves fait que nombre de clients se tournent vers l’occasion. La hausse de la demande entraîne donc une augmentation des prix.
En trente ans, le Top 10 des ventes en France n'a finalement pas changé : les voitures françaises ont remplacé... les voitures françaises. Une donnée toutefois doit nous interpeller : la baisse impressionnante des immatriculations.
Pour acheter leur prochaine voiture, les Français comptent aller dans les concessions plutôt que sur internet.
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