Si l’automobile a déjà entamé sa mue électrique, la disparition des moteurs thermiques neufs à l’horizon 2035 en Europe constitue un véritable défi pour les constructeurs, les consommateurs, les énergéticiens et les pouvoirs publics. Decryptage.
De plus en plus de villes mettent en place des politiques afin de limiter la place de l'automobile. Si ces dernières ont le don d'exaspérer les conducteurs, de nouvelles formes de protestations commencent à apparaître de la part des commerçants.
Pour louable qu'elle soit, la mesure annoncée par le candidat Macron bute encore sur de nombreuses questions: "Pour qui?", "Comment?", "Combien?"... Faute de réponse à ces interrogations, celle du "quand?" reste en suspens.
L’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) publie les chiffres définitifs de l’accidentalité routière en 2021. Bilan : la mortalité demeure sous le seuil des 3000 décès mais révèle des disparités selon les catégories d’usagers.
Le ministère de l'Intérieur songe à ne plus retirer un point pour les petits excès de vitesse. Il resterait l'amende financière à payer.
La croissance fulgurante des ventes de voitures électriques engendre une pénurie de matières premières comme le lithium ou le cobalt. Conjuguée à la guerre en Ukraine et aux confinements en Chine, cette situation devrait faire grimper le prix, selon l'Agence internationale de l'énergie.
Mercredi, j’ai reçu un mail de la Ligue de défense des conducteurs qui commençait par : « Madame, Monsieur, Nous n’avons pas un seul instant à perdre. »
Alors que la transition vers l'électrique en 2035 est en passe d'être validée, les constructeurs doivent faire face à une autre embûche, la norme Euro 7, qui doit être votée d'ici peu. Au programme : la réduction de moitié des normes de pollution et le risque de ne plus pouvoir homologuer que des moteurs hybrides rechargeables dès 2025 ou 2028. Des modèles dont les tarifs peuvent être trop élevés pour le commun des mortels.
Objectif de la mairie de Paris: transformer le périphérique parisien en un boulevard comme un autre à l'horizon 2030.
Après le départ de Renault et la fin des activités industrielles et commerciales de nombreux constructeurs auto internationaux, la Russie pourrait relancer une marque de voiture symbolique de l’ère soviétique : Moskvitch. Une marque pourtant disparue depuis 2006.
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