Il aurait pu finir septième alors qu'il reconnaît qu'il avait le potentiel pour faire peut être quatre. Mais il est encore une fois très mal parti et, pire encore, après avoir enfin pris l'ascendant sur Toseland, il est tombé tout de suite après, juste avant l'entame du dernier tour.
Si ses rivaux directs au championnat ont connu soit des soucis de caméra baladeuse, soit des gommes trop tendres, ou encore une moto tirant un poil court, Jorge Lorenzo, lui, n'a rien à se reprocher et encore moins à se plaindre.
Dani Pedrosa se serait bien vu refaire la course d'il y a deux semaines à Jerez. Et d'ailleurs, dès le départ, il a essayé de prendre la poudre d'escampette sauf que ses rivaux directs ont de la mémoire et se sont chargés immédiatement de le ramener dans le peloton.
Que l'on se rassure. Valentino Rossi ne jette pas la pierre à Bridgestone pour cette troisième place acquise dans un Grand Prix du Portugal qui est sa septième course consécutive sans victoire. Même s'il reconnaît que Michelin, dont il s'est débarrassé l'an passé, était bien supérieur ce week end à Estoril : « Ils ont pu faire des 1'38, moi pas » commence le pilote Yamaha.
Marcel Beliveau n'aurait pas rêvé un meilleur scénario, mais ce qui est certain, c'est qu'il n'a du tout fait rire Casey Stoner. Déjà en proie à des problèmes insolubles de réglage sur sa GP8 depuis le début du week end, voilà que pendant le Grand Prix, et alors qu'il avait chuté à la onzième position à l'entame de la course, la caméra embarquée posée sur sa Ducati s'est vue éprise de liberté.
Deuxième victoire consécutive d'un Simone Corsi qui signe sa troisième concrétisation de carrière. L'Italien en profite pour asseoir sa position de leader provisoire du Championnat devant son équipier Terol qui termine ce Grand Prix du Portugal sur la dernière marche du podium, derrière la Derbi d'Olive.
C'est fait, après trois courses et trois poles position, le double Champion du Monde 250, du haut de ses 20 ans, et pour sa toute première saison en Moto GP, vient de remporter sa première victoire parmi l'élite. Un inventaire qui ne peut qu'inspirer que le respect, comme ses deux dépassements produits à la mi course, dans le même tour.
Alvaro Bautista a décroché à Estoril sa première victoire de la saison avec son Aprilia, après une course sans histoire, sur une piste froide et piégeuse. Prenant la tête dès l'entame de l'épreuve, il s'est ensuite envolé.
Le warm up de ce Grand Prix du Portugal n'aura sans doute jamais aussi mal porté son nom tant les conditions étaient fraîches avec une piste partiellement humide suite aux averses de la nuit. Pas de quoi donc se faire une exacte idée sur les dernières options à prendre pour la course de cet après midi, décisions qui devaient être prises dans la plupart des teams, notamment quant au choix du pneu.
Depuis le début de la saison, Bridgestone souffre dans le domaine des qualifications par rapport à son rival Michelin. Un rival qui a décidément bien réagi après sa déculottée de l'an passé dont la conséquence collatérale a été la fuite vers l'adversaire d'un de ses plus prestigieux pilotes, Valentino Rossi.
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