Cela fait aujourd'hui presque 20 ans que l'autoroute gratuite était accordée aux motards se rendant au Bol d'Or, mais aussi aux 24h du Mans ou encore au GP de France. Cela permettait de se rendre à cette compétition mythique dans les meilleures conditions possibles et d'éviter les accidents sur les nationales déjà trop encombrées.
Toute l'actualité Sport
L'ambiance monte à l'entame de la toute dernière ligne droite d'une saison haletante. Qui de Hayden ou de Rossi sera champion du Monde, personne ne le sait encore, d'autant plus qu'un troisième larron pourrait bien rafler également la mise. Dans un tel contexte, chaque détail compte, le moindre point acquis ou perdu a son importance.
Dix huitième tour, le système dit dans le milieu du « flag to flag » bat son plein. Le jeu consiste à pouvoir changer de moto du sec au mouillé comme on le sent, aussi souvent qu'on le désire. En application pour la première fois en course à Phillip Island, la course est délurée, les conditions difficiles, le championnat serré.
L'équipe officielle Suzuki Castrol n'aura pas fait le voyage pour rien dans la Nièvre, qui a été le théâtre ce week-end de la soixante dixième édition du Bol d'Or. Car la firme d'Hamamatsu en repart en effet avec, non seulement la victoire, mais aussi le titre suprême de la catégorie Endurance.
Les épreuves de Moto GP offrent déjà à elles seules du grand spectacle. On sait maintenant depuis cette course australienne que lorsque le ciel s'en mêle la fête est plus belle. Car l'invitée surprise de cette manche de Phillip Island a été la pluie qui a surgi tout juste avant le départ, pour le retarder, le temps que les officiels déclarent les conditions « wet race ».
Jorge Lorenzo marche impitoyablement vers le titre suprême en 250 pour cette saison. A Phillip Island, il vient de signer rien de moins que sa huitième victoire en treize courses disputées. Dovizioso n'y peut rien. Toujours véloce en début de course, sa Honda s'effondre une fois le cap de mi Grand Prix passé.
S'il y en a un qui peut d'ores et déjà prendre des vacances avec le sentiment bien légitime du devoir accompli, c'est Alvaro Bautista. Avec cette nouvelle victoire dans la saison en terre australienne, il vient de ceindre les lauriers du champion du Monde de la catégorie 125 pour cet exercice 2006.
Avec De Puniet neuvième, Gibernau et Capirossi douzième et treizième, Hopkins et Vermeulen quinzième et seizième, on peut dire que Nakano fait véritablement figure de miraculé de l'escouade Bridgestone, avec son troisième temps. Le manufacturier nippon, qui nourrit de grandes ambitions, n'a rien caché de l'infortune de ses gommes de qualification.
Confession, trahison ou interprétation, il n'en demeure pas moins qu'une rumeur parcourt actuellement le paddock du Moto GP au sujet de Randy de Puniet. Un bruit du genre qui pourrait bien mettre sous une lumière nouvelle ses performances relativement modestes, au regard de ce qu'ont jusque là déjà produit ses compagnons de classe que sont Vermeulen, Stoner et, surtout, Pedrosa.
Il a beau être leader du championnat avec plus de vingt points d'avance sur son dauphin, on lui reproche toujours d'être là comme par accident de circonstances, plus quà le féliciter pour ses performances.