Chaque Grand Prix s'égraine entretient l'idée que sa victoire à Assen n'aura été qu'un feu de paille. Car depuis, Valentino Rossi subit et se bat plus pour rester au contact de Cal Crutchlow que contre le trio magique espagnol de devant. Pour le « Doctor », Marquez, Pedrosa et Lorenzo sont intouchables.
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Abonné à sa grande déception à la troisième place depuis trois Grands Prix, Jorge Lorenzo voit inexorablement le titre mondial de l'année lui échapper. Pour autant, il ne lâche rien et montre qu'il tombera les armes à la main.
Il n'a plus connu le goût de la victoire depuis le Grand Prix de France. Ce qui commence à faire long, et ce d'autant plus que, pendant ce temps, son jeune équipier qui est sur le papier un débutant enfile les concrétisations comme d'autres les perles.
Quatre victoires de rang, cinq concrétisations en onze courses durant lesquelles il est monté dix fois sur le podium, ce n'est rien de dire que Marc Marquez a mis à sa main sur cette saison du Moto GP. Qui est pourtant la première de l'intéressé !
Si en 2009 la France n'avait pas fait le déplacement jusqu'à Pleven (en Bulgarie) pour le Supermoto des Nations (remporté à l'époque par l'Allemagne devant la Bulgarie et la Finlande) elle fera cette année le voyage pour tenter de reconquérir un titre perdu en 2012.
C'est reparti ce week-end pour le Superbike du côté du Nürburgring. Avec l'annulation consommée du meeting indien, il ne reste plus que cinq rendez-vous à Sylvain Guintoli et à Tom Sykes pour se départager. Treize points sont en faveur d'un Français qui a magnifiquement limité les dégâts malgré sa blessure à l'épaule consécutive à une chute lors d'un entraînement à.
La saison 2013 de Moto GP n'est pas encore terminée mais voilà que se dessine déjà les contours de la prochaine. Côté effectif, on devrait repartir avec vingt quatre pilotes à l'année puisque ni Suzuki, qui attendra 2015, et encore moins le Marc VDS Racing, qui verra son pilote Scott Redding intégrer l'écurie Gresini pour une Honda compétition-client, ne seront de la partie.
Dès les premières minutes où sa retraite est devenue effective, la question s'est imposée et n'a de cesse de se poser. Reviendra-t-il ? Et, surtout, quand reviendra-t-il, comme si cette décision de l'homme allait être fatalement contrariée par le désir du pilote.
C'est déjà un fait quasiment acquis. A peine arrivé en Moto GP, ce dernier se conjugue sur le tempo d'un Marc Marquez irrésistible. Cinq victoires déjà à son actif, neuf podiums en dix courses disputées, et une avance dans un championnat qu'il mène qui se creuse impitoyablement à chaque échéance du calendrier qui sont autant de deuil pour un duo Pedrosa-Lorenzo qui ne déméritent pourtant pas.
Le team officiel Ducati n'était pas sorti grandi de la pantomime d'Indianapolis. Voir ses deux pilotes s'étriper jusqu'à sortir de la piste pour une huitième place qui est finalement revenue à un troisième larron, ça n'a rien de glorieux. Et puis ça ajoute à la tension à une impuissance de rendre cette Desmosedici efficace.