On n'en est pas encore au revirement de situation, mais les éléments sont déjà bel et bien en place pour le vivre incessamment sous peu. Ce soir, au terme d'un Grand Prix d'Allemagne qui doit déjà se passer de l'un de ses favoris, en la personne de Jorge Lorenzo, et qui s'interroge sur l'état de santé d'un autre appelé Dani Pedrosa, les écarts au championnat vont sans aucun doute se resserrer.
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Après Lorenzo, voici le tour de Pedrosa ! Décidément, depuis le Grands Prix des Pays-Bas, la saison du Moto GP tourne au jeu de massacre. A la joute sportive, les gladiateurs de l'arène de l'élite ajoute les meurtrissures dans leur chair.
Cette fois, cela aura été la bonne. Jorge Lorenzo avait déjà repoussé les limites de l'impossible à Assen, il ne pouvait donc pas aller plus loin dans ce Grand Prix d'Allemagne qu'il quitte après une nouvelle lourde chute sur sa clavicule gauche.
On ne sait si c'est cette quatre vingtième victoire de carrière à Assen qui l'a soudainement déridé, mais force est de constater que depuis qu'il est remonté sur une première marche d'un podium, et mesurer ainsi sa popularité intacte, Valentino Rossi a retrouvé son sourire.
Jorge Lorenzo, héros malgré lui ? C'est un peu ce qui semble de passer depuis un Grand Prix des Pays-Bas où il a repoussé les frontières du possible. Terminer cinquième d'un Grand Prix de Moto GP quasiment 24h00 après avoir opéré d'une clavicule brisée après une chute subie 48h00 auparavant, voilà un exploit qui n'avait jamais été vu jusque là.
La saisissante performance d'un Jorge Lorenzo blessé lors du dernier Grand Prix des Pays-Bas fait débat. L'Espagnol a créé un précédent, sans doute malgré lui et il a réécrit les canons de l'appréhension des dommages physiques subis par un pilote.
L'abnégation rehaussée par le courage et saupoudrée d'une pincée d'inconscience qu'a démontré Jorge Lorenzo lors du dernier Grand Prix des Pays-Bas a secoué le monde de la course à moto. Au point de créer une jurisprudence.
Après sa victoire à Assen, qui mettait fin à une disette qui avait débuté au lendemain du Grand Prix de Malaisie 2010, Valentino Rossi avait déclaré que, tout compte fait, il n'était décidément pas prêt pour la retraite. Mieux, il s'est mis depuis en tête de devenir le pilote de Grand Prix le plus âgé à encore gagner des courses.
Pourquoi faire simple lorsque l'on peut faire compliquer ? Alors que la conjoncture, en plus, impose aux législateurs des disciplines sportives de serrer les coûts dans un carcan réglementaire qui laisse peu de place aux délires des ingénieurs, la patrie de l'Oncle Sam fait la sourde oreille pour nous présenter cet opus pour le moins décalé.
Inutile de regarder votre calendrier, nous ne sommes pas le premier avril. Quant aux amateurs de cylindres à trous, n'allez pas croire que les grandes instances des Grands Prix aient décidé de remettre les deux temps sur la piste. . .