
C'est une nouvelle épreuve à suspens que nous a offert le Supersport ce dimanche. Après les malentendus de Misano, les gestes regrettables d'Aragon, Brno nous a réservé deux drapeaux rouges et une victoire française qui fait plaisir.
C'est une nouvelle épreuve à suspens que nous a offert le Supersport ce dimanche. Après les malentendus de Misano, les gestes regrettables d'Aragon, Brno nous a réservé deux drapeaux rouges et une victoire française qui fait plaisir.
Au bilan des deux premières courses de la journée à Brno, site qui accueille le paddock du Superbike ce week-end, c'est un bien beau dimanche que vit un certain Adrien Morillas. Après avoir vu son protégé Jeremy Guarnoni monter sur le podium de la course Supersrock 1 000, voilà que c'est son autre pilote Loris Baz qui lui offre les honneurs de la cérémonie aux drapeaux.
C'est ce que l'on appelle se faire porter par la dynamique de la victoire. Il aura fallu un succès plein d'autorité sur la piste sèche d'Aragon à un Bryan Staring pour qu'il prenne conscience de ses capacités et s'affirmer à présent comme un candidat à la victoire. Voire même un prétendant au titre.
Max Biaggi avait appelé à la prudence au moment où, en arrivant sur le tracé de Brno, les pronostics le promettaient comme le favori d'un rendez-vous tchèque qu'il a déjà maitrisé à onze occasions durant sa glorieuse carrière. Mais le Romain ne s'attendait sans doute pas avoir à ce point raison à l'issue de l'exercice de la Superpole.
C'est la tuile pour Hector Barbera. Lors d'un entrainement, celui qui fait somme toute une belle saison au sein du team Pramac-Ducati s'est fracturé tibia et péroné. Une blessure qui l'a conduit tout droit dans le bloc opératoire du docteur Xavier Mir, le toubib qui redonne des couleurs aux pilotes.
Les Grands Prix ont Mahindra, la Formule 1 Force India, et depuis Brno, le paddock du Superbike Kawasaki MSD-RN Racing Team India. Le point commun ? L'Inde bien sûr ! Cet Eldorado où il faut en être, où les états-majors des constructeurs se bousculent pour y prendre pied et imaginer volume et prospérité.
C'est en comité restreint que les pilotes du mondial se sont retrouvés à Semigorje en Russie. En MX 1, tout le monde marque des points avant même le début de la course demain, avec 19 pilotes derrière la grille, on ne devrait pas se gêner au départ.
Souffrant d'un genou et défavorablement remarqué à la suite d'un geste en piste qui ressemblait fort à un coup de boule, Kenan Sofuoglu a décroché, d'une courte tête, sa première position de pointe de la saison en Supersport.
C'est sans aucun doute à l'une des plus longues Superpole de l'histoire du Superbike à laquelle on a assisté en République Tchèque cet après-midi. Il aura fallu en effet pratiquement deux heures pour qu'on en finisse, avec une série d'événements qui a fait de l'exercice un véritable feuilleton à rebondissements.
Absent pour les raisons que l'on sait du rendez-vous du Superbike à Brno, Sylvain Guintoli n'en est pas moins une figure dans le paddock qui intéresse bien des écuries. Seul, apparemment, le team Liberty n'a pas reconnu son talent, malgré le fait que le Français lui ait apporté une victoire cette année.
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