Honda semble comme reprendre goût aux fruits de la passion après une longue période consensuelle à se forger une image qui ne l'était pas moins. Un choc thermique en comparaison d'une démarche européenne, et d'abord transalpine, qui parie, avant tout, sur les pulsions et le contre-pied.
En E 2, Johnny Aubert n'avait plus le droit à la moindre erreur pour envisager un titre en fin de saison, il n'en fera pas mais sa moto une fois de plus le trahit après un début de journée à la lutte pour la victoire. (Sa campagne 2011 avait commencé par deux abandons) Pour la victoire ce samedi, il ne restait que deux candidats, le vétéran Salminen et Cristobal Guerrero.
Connue et reconnue pour ses deux roues motorisés, Aprilia développe en parallèle une ligne de vêtements reprenant les codes couleurs du Team Wolrd Superbike 2012. Une collection de polo étudiée pour les membres de l'équipe engagés en compétition dont les deux pilotes Max Biaggi et Eugène Laverty.
Importée par la Sima, la marque Gas Gas lève le voile sur deux séries spéciales aux couleurs de Sébastien Guillaume. Il s'agit des modèles EC 250 cm3et EC 300 cm3. Outre l'apposition des coloris réplica, les deux motos emportent un pack racing comprenant un faisceau, un éclairage et un coupe-circuit simplifié.
Poussière et forte chaleur au programme de cette 5ème épreuve du mondial d'enduro en Italie. Samedi, en E 1, ce sont tout d'abord Remes et Seistola qui prenaient la tête de la catégorie avant qu'Antoine Méo, le leader du provisoire ne parvienne à lancer la machine.
Départ des MX 1 sous un rayon de soleil qui réchauffe l'atmosphère pour un holeshot familial des frères Pourcel devant Cairoli. Desalle passe rapidement l'Italien, la Kawa 377 est installée en tête devant Sébastien. Coté Honda si Bobryshev est 4ème, Goncalves a chuté alors que les deux pilotes KRT sont 8 et 9.
La météo est exécrable en Suède, la piste détrempée, le premier départ des MX 2 est parfait pour Dylan Ferrandis devant Tommy Searle qui prend rapidement la première place. Juste derrière, on a Van Horebeek et Herlings. Lupino ne va pas très loin, il chute et en reste là.
La tension retombée entre Alvaro Bautista et Jorge Lorenzo, après un départ tumultueux lors du Grand Prix des Pays-Bas de Moto GP qui a transformé le pilote Yamaha en victime sacrificielle d'un freinage totalement raté du pensionnaire Gresini, il a fallu faire les comptes.
Après la tragi-comédie de la course de Supersport marquée par le diktat ottoman, on avait bien besoin d'une bonne course pleine d'émotion, de respect et de sportivité. Et cette seconde manche de Superbike à Aragon nous l'a heureusement donnés. Lors de la première mi-temps, on avait eu droit à un duel serré entre Max Biaggi et Marco Melandri.
Jusque là nous avions le monde des Grands Prix qui se distinguait depuis quelques semaines par des actions en piste litigieuses et des tergiversations en coulisse dans une ambiance sous influence. Il faut croire que l'univers du Superbike se trouve à son tour attiré par ce marais, si l'on en juge par cette course de Supersport hallucinante au verdict qui ne l'est pas moins.
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