Le Superbike se souviendra décidément longtemps de son vingt cinquième anniversaire arrosé de Monza. Un temps de chien, des pilotes qui n'en font qu'à leur tête, un manufacturier unique furieux de se retrouver sur la sellette et un team Effenbert Liberty qui qualifie le meeting de farce, voici les ingrédients épicés jetés dans un chaudron ardent qui continuent à mitonner à feu doux.
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Nous avons vu que les "cylindrées inférieures" ont été dominées par les Français, en E 3, samedi Christophe Nambotin a roulé tel un rouleau compresseur face à un David Knight pourtant réputé solide. A l'exception d'une spéciale, second dans la même seconde que le meilleur, Nambotin remporte tous les chronos.
Samedi en E 2, comme chez les E 1, c'est une explication de pilotes Français. Pierre Alexandre Renet et Johnny Aubert sont au coude à coude, le pilote Husaberg grignote peu à peu, Renet l'emporte avec 20 secondes sur Aubert.
Une semaine après la solide prestation de Jerez, c'est à une nouvelle représentation convaincante que s'est livré à Estoril, ce week-end, un Alexis Masbou qui pointe à présent septième au classement général provisoire du championnat Moto3.
Après une tournée américaine, l'enduro mondial est revenu en Espagne avec des victoires des pilotes Français au top, en E 1, une nouvelle domination d'Antoine Méo, sur un terrain sans poussière.
L'étape de Monza du Superbike va laisser des traces. Elle devait être festive grâce aux vingt cinq ans de la catégorie mais elle a tourné en eau de boudin à cause de la pluie qui a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.
Départ de la super-finale, holeshot pour Cédric Soubeyras, devant Thomas Allier et Valentin Teillet au guidon de sa 250. Pourcel est parti moyennement, remonte mais chute. Richier qui avait abandonné en première manche s'applique pour marquer de gros points.
Plomion marquait l'avant dernière épreuve du championnat de France Elite de motocross. La manche des MX 2 va être une récompense pour son vainqueur, Arnaud Aubin, malchanceux à Romagné. Maxime Desprey prend le meilleur départ, mais de suite Arnaud Aubin passe en tete avec à sa poursuite, Teillet, Fura et Larrieu qui va perdre une place et se faire passer par Ferrandis.
Les vingt cinq ans du mondial Superbike à Monza auront été un cap. Mais peut être pas du genre qu'aurait voulu symboliser les Flammini. Car la fête a clairement tourné au vinaigre à cause d'une pluie, des pneus et une mobilisation inédite des pilotes qui, au grand jour, ont, consciemment ou non, donné l'impression de frondeurs.
Si le spectacle en Superbike s'est d'abord déroulé en coulisse, le courageux public transalpin a trouvé dans le peloton de gladiateurs du Supersport de quoi justifier son déplacement. Tout aussi perturbés par des conditions de piste piégeuses, les protagonistes des 600 vitaminés ont affronté les éléments pour offrir une prestation à couper le souffle.