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Après la première séance du matin, l'Australien à la Ducati s'est adjugé la première qualification de ces retrouvailles américaines du mondial Superbike. Devant son compatriote Corser lui-même ex champion chez l'Uncle Sam, il n'a pas fait de détails, alors que Checa reste dans un rythme qu'a trouvé un Smrz qui permet au blason de Borgo Panigale de placer deux motos en première ligne.
C'est fait, le mondial Superbike vient officiellement de faire son retour aux Etats-Unis en y clôturant la toute première séance d'essai libre de son cinquième meeting inscrit au calendrier. Un retour, rappelons le, qui s'effectue sur le tout nouveau tracé du Miller Motorsport Park, dans l'Utah, et qui a montré à cette occasion toute la jeunesse d'un revêtement particulièrement agressif pour les pneus.
Alors qu'il n'a pas encore signé son renouvellement de contrat avec Suzuki, Loris Capirossi n'hésite pas pour autant à parler des projets à venir de son team, dont celui hautement stratégique d'abandonner le développement de la présente GSV-R au lendemain du prochain Grand Prix de Tchéquie à Brno, au mois d'Août.
Il vient de faire sa première apparition officielle dans un meeting avec le vétéran Okada et ce dans des conditions à ce point dantesques qu'il a fini la journée dans les graviers. Mais les données qu'il a livré dès ce premier jour ont semble-t-il d'ores et déjà convaincu les ingénieurs du HRC de sa bonne forme.
Si Bautista avait signé ce matin le meilleur temps de la séance libre sur une piste humide, Pasini a profité qu'elle soit totalement détrempée lors de la qualification de l'après midi pour se mouiller et arracher la pole provisoire dans les dernières secondes à son compatriote Simoncelli.
Le jeune Pol Espargaro s'est retrouvé comme un poisson dans l'eau aujourd'hui au Mugello en signant, sous la pluie, à la fois le meilleur chrono de la séance libre et celui de la première qualification.
Les averses ne se sont pas calmées du côté du Mugello, bien au contraire, offrant une seconde séance libre d'abord particulièrement détrempée, avant que la piste ne sèche quelque peu. L'occasion de constater que dans des conditions mouillées, les Michelin sont mieux que des Bridgestone qui retrouvent de la vigueur lorsque le tracé offre une conjoncture incertaine.
Nous sommes à la veille du Grand-Prix d'Italie, et sauriez-vous dire il y a dix ans qui était à la tête du championnat du monde de vitesse en 500 cc juste avant le grand prix de France, ils étaient inversés. Et bien en 1998, après quatre courses, c'est Max Biaggi qui menait le championnat devant le terrible Mike Doohan.
En marge du Grand Prix d'Italie de Moto GP, le grand ponte de Honda, Takeo Fukui a présenté le programme triennal du blason ailé dans le milieu, et dont la pierre angulaire est l'éradication des deux temps et la mise en place de la catégorie des quatre cylindres quatre temps 640cc, que l'on commence à appeler Moto GP2.
Le Mugello a arrosé à l'eau de pluie l'arrivée des Moto GP sur son tracé, ce qui a permis aux clients Bridgestone de se mettre en valeur lors de cette première séance libre de la catégorie reine. Certes, celui qui est sorti le dernier a profité des meilleures conditions pour terminer en tête, mais force est de constater que le premier partenaire Michelin ne pointe que sixième, avec Dovizioso.
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