Le Grand Prix de Malaisie de Moto GP a bien tenu toutes ses promesses. Les pilotes du plateau ont offert un spectacle magnifique sur le tracé de Sepang. Tout ça, grâce à un trio d'authentiques champions jouant un scénario de tout premier ordre : un duo transalpin s'arsouillant tant et plus pour la victoire, sous les yeux d'un ibère au courage fantastique puisque diminué par une blessure pour le moins douloureuse.
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Dovizioso a beau déployé tout son talent, il ne peut visiblement pas enrayer la marche vers le titre de Jorge Lorenzo. Certes, encore une fois, il finit comme dauphin de l'Espagnol à l'Aprilia, mais son sentiment d'impuissance exprimée en conférence de presse tend à révéler que sa Honda ne l'aidera pas à conquérir le championnat cette année.
En remportant sa sixième victoire de la saison, une première depuis la même série de Ui, en 2001, Alvaro Bautista a fait un pas décisif vers son premier titre de champion du Monde. Car s'il remporte une nouvelle victoire lors de la prochaine étape en Australie, il sera mathématiquement sacré, avant le terme de cette saison.
Tout motard qui se respecte a un jour voyagé avec sa moto et a donc enragé à l'idée de faire rentrer toutes ses affaires dans les différentes sacoches qu'il peut avoir à sa disposition (sur le réservoir, cavalières ou whoopa bag).
Tous les pilotes vous le diront, le Pirelli Dragon Supercorsa est le pneu ultime en terme de performance (grip, guidage. . . ). Ce pneu est le seul pneu piste utilisable sur route. Disponible en différentes duretés, il va disparaître du catalogue au profit du Diablo Supercorsa.
Troy Bayliss est-il imprenable ce week-end ? On peut se poser la question, tellement que l'Australien à la Ducati semble évoluer sur une autre planète depuis qu'il est arrivé sur ce circuit de Lausitz. Il a dominé chaque séance qualificative, en signant, à chaque occasion des chronos décourageants pour ses poursuivants.
Une bouille à faire craquer les inconditionnels du genre et une finition à tomber en pâmoison, voilà déjà qui est bien engageant à la description de ce clone du désert voulu par blason autrichien. De quoi se faire plaisir avec du matos de premier choix, mais aussi de quoi investir pour se lancer à l'aventure des étendues sahariennes, entre autres.
Le sociétaire du team Yamaha Allemagne ne s'est pas fait prier pour satisfaire ses employeurs en confirmant qu'il est bien le pilote du moment de la discipline sur le circuit du Lausitz. Déjà, hier, il avait dominé les débats, et, aujourd'hui, il a enfoncé le clou en signant un chrono de 1'41 006 de toute beauté, à comparer à celui de son dauphin, Kenan Sofuoglu qui n'a pu faire mieux qu'1'41 402.
Ce sont des hallebardes qui n'ont eu de cesse de tomber sur le circuit de Sepang aujourd'hui. A tel point que toutes les séances qualificatives ont dû être annulées, que ce soit en 125, 250 ou Moto GP.
Il était bien là ce matin à serrer les dents, il a tourné avec sa Honda mais c'était pour se voir satelliser à six secondes des meilleurs, puis il a vu avec soulagement la pluie arriver pour figer les positions. Dani Pedrosa est sans doute le seul pilote à avoir considéré cette averse tropicale comme divine.