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Un nouveau type de radar est actuellement en test avec comme particularité de détecter les conducteurs ayant trop bu ou consommé des drogues.  

Ils n’inspectent plus nos voitures – seulement leurs papiers – et ne contrôlent plus directement notre vitesse et très rarement notre alcoolémie. En fait, que fait la police ?

Il est loin le temps où les radars ne contrôlaient que la vitesse. Leurs champs d'action n'en finissent pas de grandir avec notamment le respect des distances de sécurité, du port de la ceinture ou encore l’utilisation du téléphone au volant. En 2025, il va falloir ouvrir l'œil et le bon.

Depuis ce matin, tout le périphérique parisien est officiellement limité à 50 km/h au lieu de 70 km/h. Les nouveaux panneaux ont été posés et les radars vont bientôt être ajustés en conséquence.

La rubrique des petites annonces Facebook regorge de publications étonnantes. La preuve avec ce faux radar affiché pour la somme relativement abordable de 100 euros. Mais pour quoi faire ?

Les radars vérifiant la voie réservée au covoiturage vont entrer en service dans les jours qui suivent. Méfiance donc si vous êtes seuls au volant, car les amendes vont tomber.

Vous étiez distrait, vous chantiez à tue-tête dans votre voiture et vous avez oublié qu’à cet endroit-là, il y avait un radar. Résultat, un bel excès de vitesse et un PV en perspective. Le problème est que les paparazzis routiers sont de plus en plus nombreux, et qu’il devient risqué de même oser sortir sa voiture. Mais avant de payer aveuglément, commencez par demander la photo du radar. Vous aurez peut-être une bonne surprise.

Le nombre de PV dressés via les radars automatiques parisiens, implantés là où la vitesse limite autorisée a été abaissée à 30 km/h à l'été 2021, a été multiplié par 10 en moyenne. C'est ce que révèlent les statistiques jusque-là tenues secrètes par le ministère de l'Intérieur, et que Caradisiac a pu obtenir grâce à un recours en justice.

En 2023, l'État a récolté plus de 2 milliards d'euros avec les amendes envoyées par le Centre de Rennes, dont la moitié sans doute via les seuls radars automatiques. Le niveau, haut, atteint en 2017 est ainsi retrouvé, ou presque, après les Gilets jaunes et la crise Covid. Pour la Cour des Comptes, ces recettes restent potentiellement aléatoires compte tenu du changement climatique et des politiques associées. Elles ne permettent surtout pas d'établir un lien avec l'amélioration de la Sécurité routière, ce qui est pourtant leur but. Décryptage.

Comment expliquer l’augmentation brutale de la mortalité routière au mois de mars autrement que par le point cadeau accordé pour les petits excès de vitesse. Sinon, quoi ? La météo ?