Un groupe de sénateurs plaide pour que les départements déterminent eux-mêmes sur quelles routes s'appliquera la limitation à 80 km/h. Selon eux, ce sont l'acceptabilité et l'efficacité de la mesure qui sont en jeu.
À partir du 20 mai prochain, dans un mois jour pour jour, le contrôle technique automobile va changer de visage. Et l'on va certainement assister à un jeu de massacre. Il va se durcir, être plus long, plus cher. De nombreux défauts non soumis à contre-visite vont le devenir. Et une nouvelle catégorie de défauts, dite "critique" apparaît. Faut-il avoir peur de ce nouveau "CT" ? Caradisiac vous répond, et vous aide à le préparer au mieux.
La sécurité routière tourne à l’excès autour du thème de la seule vitesse que l’on veut d’ailleurs encore réduire sur les routes secondaires. Une focalisation qui fait sortir du radar d’autres thèmes tout aussi accidentogènes, si ce n’est plus. Ainsi, la fatigue est responsable d’un accident mortel sur trois sur autoroute. De même, quid du conducteur de plus de 75 ans ? Est-il toujours en capacité de se trouver derrière un volant. Des interrogations qui ouvrent le volet médical de l’automobiliste. Un dilemme pour les médecins qui ne peuvent rester sans rien faire mais qui sont tout de même tenus par le secret médical. Et selon une récente étude, les docteurs sont conscients de leur responsabilité…
La tension monte à mesure qu’approche l’instauration des 80 km/h sur le réseau secondaire. Pour tenter de juguler les protestations, la Sécurité routière présente une étude censée nous convaincre qu’une application différenciée de la mesure selon le type de réseau serait contre-productive. La publication de cette étude a aussi pour but de décrédibiliser un rapport « anti-80 km/h » qui sera dévoilé jeudi matin par des sénateurs.
Ces dix dernières années, nombre de nouveaux équipements de confort et de sécurité sont apparus sur le marché. Parfois révolutionnaires, parfois gadget, parfois utile pour certains types d’usage seulement : nous faisons le tri pour vous et vous aidons à choisir les bons… et vous passer des superflus.
C’est un thème de sécurité routière qui semblait pourtant bien ficelé et sans le moindre risque politique pour un gouvernement en place. Car le refrain était connu : stigmatiser la vitesse sous couvert de sauver des vies tout en se donnant l’opportunité d’élargir le spectre de la sanction et des amendes l’illustrant. Les tenants et les opposants habituels allaient s’affronter en vain et la réforme allait passer comme une lettre à la Poste. Seulement voilà, un nouveau front s’est ouvert, inattendu, mais qui montre bien, aussi, que le seuil de tolérance des usagers de la route est à présent atteint.
Pour éviter les accidents, les véhicules d'intervention des sociétés d'autoroute seront désormais signalés sur l'application Waze, pour les réseaux Vinci et Sanef.
En cette période de Pâques, nous voilà partis à la chasse aux œufs, mais, du côté de la Mairie de Paris, on a plutôt décidé de s’occuper des nids-de-poule. Pour ne pas rester chocolat face à la protestation grandissante des usagers de la route qui ont l’impression qu’on leur a posé un lapin, au rendez-vous de l’élémentaire sécurité de rouler sur un axe carrossable. Pour le moment, il est plutôt cabossé. Alors Anne Hidalgo monte au créneau. Enfin ?
Les pouvoirs publics tiennent bon sur la limitation de vitesse à 80 km/h. Pour nous convaincre, ils mettent maintenant en avant l’argument écologique de la mesure. Quitte, encore une fois, à jouer avec les chiffres.
A l'occasion d'un déplacement dans la Sarthe ce vendredi matin, le premier ministre Edouard Philippe a réaffirmé sa volonté d'appliquer la limitation de vitesse à 80 km/h. Seulement voilà, son convoi prendra des libertés avec le code de la route quelques minutes plus tard...
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