Affaire Kobe Steel : Renault et PSA seraient touchés
L’affaire Kobe Steel commence à prendre tous les atours d’un scandale majeur, avec des conséquences sur la qualité des produits concernés qui, si elles restent à évaluer, promettent d’être plus que préoccupante. Pour le moment, le groupe japonais se dit incapable de préciser l'impact éventuel en termes de sécurité, se bornant à dire qu'aucun incident n'a été rapporté à ce jour et qu'il travaille sur ce point avec ses clients. Et la liste de ceux-ci s’allonge comme les produits touchés…
Kobe Steel reconnaît avoir livré de l'aluminium ou du cuivre dont les spécifications techniques ont été enjolivées. Dans un premier temps, l’enseigne japonaise signalait un problème au sujet de l'aluminium, du cuivre, et des pièces utilisées pour la fabrication des DVD ainsi qu'une petite quantité de poudre de fer. Mais voilà que l’on parle à présent de fils d'acier, généralement utilisés dans les moteurs et pneus, comme éléments également à mettre en cause.
Concernant les entreprises clientes, elles ont au nombre de 200 et 30 seraient étrangères, selon le quotidien économique Nikkei. Parmi elles, on recense l'avionneur Airbus et les constructeurs d'automobiles français Renault et PSA. Il y aussi l'équipementier français Valeo, les américains Tesla et General Motors, ou encore le sud-coréen Hyundai et l'allemand Daimler. Last but not least, on trouve également le motoriste britannique Rolls Royce, le conglomérat américain General Electric et son compatriote fabricant de micro-processeurs Intel.
Le groupe Kobe Steel a mandaté un cabinet juridique externe pour faire toute la lumière sur ces mauvaises pratiques. Une mesure qui n’empêche pas son titre s’effondrer en bourse. Une perte de 41 % de sa valeur en une semaine est déjà à craindre.
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